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RESUME
Un homme politique meurt empoisonné par la fleur que lui a remis une petite fille. A ses côtés se trouve un policier qui commence à s'interroger sur la recrudescence de ce genre de décès mystérieux. Plus tard Pauline, une fausse call-girl, tue un homme d'affaires. En sortant, poursuivie par des gardes du corps, elle ne doit son salut qu'à l'intervention d'un passant, Georges. Celui-ci est blessé. Elle l'emmène avec elle dans un village où vit la communauté à laquelle elle appartient. Dirigée par Madame Ida, celle-ci perpétue une ancestrale tradition : le crime maquillé en mort naturelle. Honnêtes citoyens en apparence, les membres de la secte offrent leurs services à qui veut bien y mettre le prix. Pauline et Georges sont amoureux. Mais Georges est enfermé dans la secte et ne le supporte pas. Il tente de fuir avec une jeune villageoise, mais ils sont rattrapés. La fille est tuée et Georges doit épouser Pauline. La tradition veut que les jeunes mariés puissent passer leur nuit de noce en dehors du village. Il se rendent donc en ville. Devant leur hôtel, Georges croise le policier, en pleine enquête, et lui remet un message lui fixant un rendez-vous. Mais Madame Ida, qui a des relations depuis les gendarmeries jusqu'aux ministères, apprend la chose. Elle se déplace sur le lieu du rendez-vous, tue Pauline et le policier, mais Georges lui échappe.
© LES FICHES DU CINEMA - 2000

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
Auteur de l'oeuvre originale William Judson d'après le roman "Les Saigneurs du village"
Adaptateurs : Jean-Pierre Mocky, Philippe Piazzo
Dialogues : Jean-Pierre Mocky, Philippe Piazzo
Société de production : Lonely Pictures
Distributeur d'origine : Carlotta Films
Directeur de la photographie : Edmond Richard
Cadreur : Pierre Benzrihem
Ingénieur du son : Luc Perini
Compositeur de la musique : Eric Demarsan
Directeur artistique : Jean-Pierre Doucet
Décorateur Karim : Nezzar Kebaili
Costumes : Martine Henry
Maquilleur : Chantal Antoine
Assistants-réalisateurs : Marc Ligez,Guillaume Subts
Monteur : Jean-Pierre Mocky
Régie : Hélène Zadounaisky
Directeur de casting : Hélène Zadounaisky
Photographe de plateau : Rino Bolognesi
Tournage : Début septembre 1998 en Franche-Comté
Sortie en France : 12 janvier 2000
Durée : 80 mn

DISTRIBUTION
Julie Fournier (Pauline)
Julien Gueris (Georges)
Jean-Pierre Mocky (Lucas)
Patricia Barzyk (Eva)
Catherine Van Hecke (Maman Ida)
Jean-Marie Ployé (Paul)
Noël Godin (Porte)
Patrice Coquerel (Odéon)
Dominique Zardi (Monsieur Coste)
Jean Abeillé (Gédéon)
Michel Bertay (Weber)
Christian Chauvaud
Henri Attal
Sarah Barzyk
Michel Brochon
Pierre Gerarld
Delphine Paupe
Panna Singh
Wilhem Queyras
Eric Saintvoirin
Nicolas Scellier
Francia Seguy
Michel Stobac
Anna Strelva
Jane Val
Antoine Valli
Max Alheily
Agathe Bodin
Gérard Chantereau
Tamar Charpentier
Ayméric Guillot
Vincent Lebigre
Marie Le Cam
Pierre-Alain Olivier
Salim Talbi


AUTOUR DU FILM
- EXPLOITATION
Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris) 3914
Nombre de salles de sortie (Paris) 4
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris) 4
Nombre d'entrée première semaine (Paris) 2087
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France) 4914

- TOUT EST CALME est le premier scénario du journaliste Philippe Piazzo, admirateur de longue date de Jean-Pierre Mocky. Écrit et tourné sous plusieurs titres (“Les Saigneurs”, “Moisson blême” puis “Feu de Dieu”), principalement réalisé en Franche-Comté en septembre 1998, TOUT EST CALME fut mis en scène en toute indépendance, sans le soutien de la télévision, qui refusa sa participation financière. Noël Godin, le célèbre « entarteur », déjà présent dans “Drôle de cinéma” (tourné en 1985 par Mocky pour la télévision) apparaît ici pour la première fois au cinéma. Le film ne sortit qu’au “Brady”, la salle de Jean-Pierre Mocky, en janvier 2000.

CRITIQUES

Mon avis

Tout est calme est un Mocky moyen , en petite forme, et cela en dépit d'une histoire originale. Derrière toutes les morts suspectes des grands de ce monde (du duc de guise, Lincoln, Kennedy, le pape Jean-Paul 1er, etc.) se cacherait une société anonyme du crime organisé où les tueurs seraient des paysans montagnards, vivant dans un village isolé, à l'abri de tous et perpétuant une tradition ancestrale d'éliminer tous les gêneurs. Mocky fait allusion très clairement au soi-disant suicide de Pierre Bérégovoy, en présence de son garde du corps ! ou à l'anesthésie au curare, qui a failli coûter la vie à Jean-Pierre Chevènement, lors d'une banale opération.
Le film est un peu décevant, la verve de Mocky s'est émoussé, il aurait pu tirer mieux d'un tel sujet. On y trouve cependant quelques bonnes scènes, notamment les assassinats perpétrés par des anonymes, le summun étant un couple de petits vieux, responsable de la mort du pape.
Quant à l'interprétation, elle est très inégale, Mocky joue un peu paresseusement le rôle du conseiller du ministère de l'intérieur, qui veut mettre à jour ce qui se cache derrière toutes ses morts. Il nous avait habitué à mieux, il est aidé par Patricia Barzyk qu'il retrouve ainsi près de quinze ans après la machine à découdre et qui deviendra sa nouvelle compagne. Le couple de jeunes acteurs, visiblement pour la première fois à l'écran, Julie Fournier et Julien Guéris jouent faux et c'est dommageable pour le film. Que dire de l'entarteur belge Noel Godin, égal à lui-même, avec sa diction particulière, mais au moins il nous fait rire.

Autres critiques

"On l'aura compris, le sujet est un pretexte en or pour faire décliner sous nos yeux la foire aux " monstres humains ". Personne n'echappe au scalpel du caricaturiste mordant qu'est Mocky : ceux qui régissent les différentes instances du pouvoir (petits arrangements, intérêts personnels) comme ceux qui réagissent de façon sanguinaire à cela. On pense à Solo dans lequel le réalisateur met les choses au clair avec une certaine jeunesse anarchiste engagée dans l'action terroriste. Le plaisir de mettre en scène le polar de Judson est visible et l'on assiste à un défilé de " gueules " accompagné d'une sirupeuse ritournelle, la musique et la drôlerie humaine utilisées comme un contrebalancement ironique à la noirceur du propos. Mocky-Daumier force le trait, s'amuse tout en traitant de la conscience politique au sens large (la vie de la cité).
Le réalisateur est un boulimique de travail. Attentif à l'actualité, un fait divers peut l'amener à élaborer un film. Le genre utilisé est souvent celui de la comédie ou du polar, registres dits mineurs mais qui se prêtent avec efficacité au contact du public ( "Le genre policier permet un enchevêtrement de péripéties, basées sur des faits réels ou inventés, qui en font un spectacle plaisant pour tout public quel que soit son niveau intellectuel"). D'où cet attachement à la série B. Mieux vaut un très bon steak haché frites qu'un plat fin raté, a-t-il dit. Tout est calme n'échappe pas à la règle, il possède même toutes les particularités du film mockien puisqu'en plus il est peu distribué (cinq salles dont la sienne, le Brady, à Paris)."
Stéphane Lepreux - Fluctuat.net

Le constat est flagrant : Jean-Pierre Mocky est en voie progressive de nanardisation. Faute de budget, bien sûr, après une série d'échecs commerciaux. Mais il s'agit aussi, visiblement, d'une volonté délibérée de sa part. J'en veux pour preuves le j'menfoutisme de la réalisation (les premières prises semblent être presque systématiquement gardées) et la présence de "non-acteurs" quelquefois hallucinante. Nouvelle provocation de sa part, bien sûr, mais il ne lui faudrait pourtant pas grand chose - de l'enthousiasme ? - pour que Mocky se remette à nous offrir, sinon des chefs-d'oeuvre, du moins de bonnes séries B, corrosives comme il sait les faire.
"Tout est calme", un des ses films les plus récents, illustre parfaitement cette tendance. Mocky voudrait-il supplanter Jesus Franco ?
Mocky tenait un sujet formidable avec cette histoire de village perdu de tueurs professionnels de générations en générations…
Cette magnifique thématique est assez vite gâchée, après une première partie intriguante à souhait, comme si les scénaristes ne savaient plus trop quoi faire de leur village et surtout de leurs personnages principaux. Si le dénouement donne une réelle noirceur à l'ensemble - la collusion avec les pouvoirs en place, la certitude d'un renouvellement éternel des missions effectuées dans l'indifférence générale -, la seconde partie perd beaucoup en verve satirique, pourtant la principale qualité de Mocky. La rébellion, assez convenue, du héros est une façon plutôt pauvre d'exploiter le formidable potentiel du sujet. Mais le scénario n'est pas seul en cause. Les dialogues sont poussifs, loin de la vivacité d'antan, et les répliques savoureuses brillent par leur absence. La réalisation est souvent traitée en parent pauvre, chaque scène étant filmée des plus platement, alors qu'il aurait fallu mettre en valeur l'étrangeté du village…
Toutefois, la catastrophe se situe surtout au niveau de l'interprétation….
Ne croyez pourtant pas que "Tout est calme" soit une bouse innommable, loin de là. Tel quel, avec ses défauts, il reste un film thématiquement fascinant, qu'on aurait aimé voir réalisé par le Mocky d'il y a un tiers de siècle, qui en aurait tiré un brûlot bien plus corrosif. Il ne suffit pas d'avoir de bonnes idées et de bonnes intentions pour faire un bon film - au contraire d'Hollywood qui sait faire trop souvent des navets avec des moyens et du savoir-faire, mais sans aucune idée et avec des propos quelquefois nauséabonds. Par sa thématique, son humour, son humanisme, Mocky, l'éternel "politiquement incorrect", le Don Quichotte marginal de la pellicule, reste encore et toujours un auteur éminemment sympathique et recommandable. Mais s'il pouvait enfin apporter un peu plus de soin au détail et abandonner ce parti-pris de s'enfoncer délibérément dans le n'importe-quoi (symbolisé par ses effroyables acteurs amateurs) !
Marc Madouraud

"Du haut de ses 66 ans et après plus d’une quarantaine de longs métrages, Jean-Pierre Mocky a encore des choses à dire… En adaptant une œuvre de série noire, le réalisateur vomit ici son cynisme sans mesure à la face du cinéma, et produit ce Tout est calme totalement corrosif. A première vue, le film est assez déstabilisant, il donne même durant les premières minutes l’impression d’être une catastrophe sans nom… Mais, petit à petit, le discours du réalisateur s’installe dans cette fiction sans queue ni tête, et la "magie du cinéma" commence alors à se poignarder d’elle-même. Avec cette intrigue policière invraisemblable, Mocky s’amuse ouvertement à désacraliser les artifices de mise en scène habituels, en n’hésitant pas à aller jusqu’à dynamiter sa propre réalisation.
Doit-on voir ici une démarche suicidaire ? Absolument pas. Plutôt que de se donner d’incohérents et masochistes coups de fouets, Tout est calme a plutôt l’air de s’attaquer à la crétinerie de tous ces films aujourd’hui issus du même moule. Jean-Pierre Mocky nous offre le sourire aux lèvres des scènes mal jouées, après les avoir fait redoubler déplorablement en cabine de postproduction -afin de les rendre encore plus misérables (alors que cette démarche sert, en général, à relever le niveau des mauvaises prises). Il dirige à merveille ses acteurs -admirablement bien choisis-, obtient d'eux un jeu naturel, situé donc à l’extrême opposé de ce que réclament habituellement leurs rôles ultra-stéréotypés… S’attardant sur les détails, il nous livre aussi toute une série d’effets spéciaux déplorables, à côté desquels l’usine Tricatel pourrait passer pour la dernière production de Steven Spielberg… En gros, le cinéaste démontre qu’un banal polar, une fois dépossédé de ses artifices, se trouve réduit à n’être plus qu’une pièce de néant d’une heure trente. Certains trouveront peut-être la démarche intéressante sans pour autant être attiré par le résultat. Seulement Mocky ne s’arrête pas au simple exercice de style. En plus d’atteindre pleinement ses objectifs de cinéaste emmerdeur, il ajoute à son histoire extravagante une très puissante dose d’humour noir. On retiendra notamment la plus qu’abusive mise en valeur du personnage principal (incarné par le grand Mocky himself), d’un ringardisme à toute épreuve, ou encore la scène d’action finale -qui frôle le surréalisme-, que le réalisateur fait se dérouler dans un bal dansant pour paraplégiques…
Après avoir vu ce Tout est calme à la mise en scène approximative, certains taxeront Jean-Pierre Mocky de fainéant. Peut-être même le considéreront-ils comme le plus flemmard des réalisateurs. En s’attardant sur cette surprenante démarche, on pense effectivement avoir ici affaire à un paresseux, mais un paresseux d’une grande intelligence."
Jean-Baptiste Hanak - Chronic'art

"Une secte terroriste et anarchiste qui se cache sous l'aspect d'une improbable et paisible communauté se charge de " liquider ", moyennant finance, des personnages connus de la vie publique. Jean-Pierre Mocky (enfin, son personnage) mène l'enquête, entouré de jeunes femmes, souvent dénudées… Faut-il, à n'importe quel prix, encourager Jean-Pierre Mocky, personnage attachant à tourner, tout et n'importe quoi, et surtout n'importe comment, sous prétexte qu'il ne trouve plus de financement traditionnel pour ses films ? Malgré toute la sympathie qu'il nous inspire, force est de reconnaître que le réalisateur fait preuve au fil des années d'une inspiration en dent de scie. VIDANGE, l'an passé, était une satire particulièrement croustillante du monde politique.
LE TON N'EST PAS TOUJOURS BON…
Avec TOUT EST CALME, Jean-Pierre Mocky nous livre une série Z, en forme de fable, aux rebondissements surréalistes et souvent insensés. Le réalisateur en profite pour nous rappeler quelques morts douteuses, mais réelles (un magnat de la presse noyé, un pape assassiné, un ministre suicidé…), même si, pour le faire, il ne s'embarrasse plus (depuis longtemps) de souci de vraisemblance. Peu importe les moyens, pourvu qu'il puisse dire, ce qui lui chante… Jean - Pierre Mocky s'amuse à bousculer, une nouvelle fois, les codes de la bienséance. Il le fait avec une santé, certes, réjouissante et comme à son habitude avec des bouts de ficelles et un budget de misère. S'il faut le féliciter de continuer contre vents et marées, et télés (qui l'ont lâché depuis quelques temps déjà), on ne peut s'empêcher de regretter que " l'emballage " de son propos soit aussi peu soigné. Car même s'il ne supporte pas qu'on le dise, dés les premières minutes, on sait que l'on est chez Jean-Pierre Mocky. Question d'ambiance et de ton… Malheureusement, ici, il n'est pas très bon. La faute au " non – jeu " qui semble caractériser l'ensemble du casting (le pompon revenant à " l'entarteur " belge Noël Godin) et une musique ringarde à souhait. Le cinéma et les sujets qu'aborde Jean-Pierre Mocky, mériteraient un peu plus d'attention. Dans TOUT EST CALME, l'image est si curieusement laide, la prise de son, par moments, à la limite de l'audible, que l'on finit par se demander dans quelle mesure, le réalisateur n'en rajoute pas… Vous êtes prévenus, TOUT EST CALME est un film " ovni, une curiosité totalement atypique qui ne ressemble à rien de connu dans la production cinématographique française actuelle. Si le cœur vous en dit…"
Jean-Luc Brunet - Monsieurcinema


"(...) Mocky aligne des saynètes plus ou moins inspirées et signe un film bancal qui a l'incontestable mérite de ne ressembler à rien sinon à un film de Jean-Pierre Mocky. Et c'est pércisément pour ça qu'on l'aime..."
Olivier de Bruyn - Première

"Le cinéaste fait preuve d'une modernité surprenante et d'une mobilité de montage qui souffle le feu sur un suspense ironique. Comme d'habitude, il charge jusqu'à la gueule ses séquences de surprises insolites."
Eric Leguèbe - Le Parisien

"(...) Mocky peut tout se permettre (...). Alors, bien sûr, il filme comme il en a le temps et passe vite à autre chose. Il est comme cela, Mocky. Il pourrait faire pas mal des films que les autres font, mais personne ne pourrait faire les siens (...)"
Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur

"Ces derniers temps, Mocky s'est beaucoup plaint de son sort : les télés diffusent mal ses films (c'est vrai), le métier l'ignore (sans doute vrai aussi), bref, à part quelques critiques et spectateurs, la France veut le mettre sous l'éteignoir. L'ami Jean-Pierre oublie juste un peu la très évanescente qualité de sa production récente. Témoin encore ce Tout est calme : une énième dénonciation du système avec politiciens véreux, sectes secrètes, théorie du complot, bref, tout l'attirail anarcho-crypto-situ qui ne mange plus beaucoup de pain. Depuis le décès de Debord, les idées situationnistes se sont répandues dans la société et, franchement, n'importe quelle édition du Canard enchaîné ou des Guignols est plus ferme, marrante et convaincante que ce film. Sur le plan cinoche, il ne reste plus grand-chose non plus, hormis le sens des trognes et des détails saugrenus : narration molle, plans approximatifs, acteurs moyens. Bien sûr, un mauvais Mocky n'est pas plus mauvais (et même meilleur) que tous les mauvais films déversés chaque semaine. On garde une indéniable sympathie pour l'auteur d'Un drôle de paroissien, mais il faut bien admettre que le personnage Mocky est désormais plus stimulant et rigolo que ses films."
Serge Kaganski - Les Inrocks 19 janvier 2000

"Tout est calme est heureusement moins parfait que ne l'aurait voulu le scénario: c'est un film de Mocky. Donc cent fois mieux. Il est rentre-dedans, fantastique et grotesque, délirant et naïf. Car Mocky est l'un des rares cinéastes français dont les films sont pleins de ce bouillonnement brouillon de la vie. Rien n'est calme avec lui. Ce qui est extrêmement rassurant. Seuls les morts ne font pas de bruit."
Philippe Piazzo - Aden-Le Monde.

"Pour certains, il a élevé le bâclage au rang des beaux-arts. Pour d'autres, il n'est qu'un vulgaire tâcheron qui gâche de la pellicule... Depuis maintenant une quarantaine d'années, Jean-Pierre Mocky réalise des fictions hasardeuses où le gag potache cohabite avec la provocation libertaire. Ici, au gré d'une enquête policière improbable, les politiques, les sectes et même le pape sont cloués au pilori. Certains détails ne manqueront pas d'amuser ses aficionados, mais, il faut l'avouer, on a tout de même connu le cinéaste en meilleure forme."
07/01/2000 - © Le Point - N°1425

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