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RESUME
Elue meilleure orpheline de l'année, Sarah est pensionnaire au "Nid", un établissement dirigé par M. Graton. Ce dernier fait enlever tous les animaux appartenant aux enfants. Sarah décide alors de s'évader avec son chien Toto. Au-dehors, elle rencontre Aurélien Brada, un ancien pilote de Formule 1 dont la vie a été brisée par un accident. Tandis que Graton la recherche, Sarah se rend en taxi à la Tour Eiffel, suivie par Aurélien qui commence à s'attacher à elle. Après avoir mangé à ]'Armée du Salut, ils gagnent - en triporteur - un hôtel où se réunissent des mécènes de l'orphelinat.
A l'hôtel, elle est reprise par Yacinthe Fontaine, une fille de bonne famille qui se dévoue à la cause des orphelins. Aurélien, prié de quitter les lieux, repart... avec Sarah et Toto. D'abord bloqués par la réception des mécènes présidée par Yacinthe, sa tante Blanche et Carboni - un industriel philanthrope - ils s'échappent en Rolls-Royce avec Yacinthe, évincée de la réunion.
Forcés de s'arrêter dans une station-service, Aurélien et Sarah s'éloignent à l'insu de Yacinthe. Ils rencontrent Catherine, une nymphomane tenant des propos incohérents. Tous trois volent la voiture du commissaire Franquette mais, à la suite d'une fausse manœuvre de Catherine, ils se retrouvent dans le fossé. Rejoints par Yacinthe, ils se rendent dans sa propriété, où Aurélien et Sarah se cachent chez un éleveur de putois. Toujours recherchés par Franquette et Graton, l'orpheline et son ami s'enfuient en bateau. De leur côté, Catherine et Yacinthe, allant en calèche à une grande fête en faveur des orphelins, rencontrent deux ambulanciers à la poursuite de Catherine, qui s'avère être une dangereuse folle évadée d'un asile. Ayant menacé Yacinthe, elle lui vole ses vêtements et se retrouve à la fête. Aurélien et Sarah sont sur place, aidés par Carboni qui les cache. Lorsque survient Yacinthe, qui a été prise pour la folle, Catherine met le feu à Franquette
Aurélien et Sarah sont arrêtés.
Au commissariat, Yacinthe délivre Aurélien; ils repartent pour-" La Redresse ", une institution disciplinaire où Sarah a conquis le coeur de Dédé, qui organise une rébellion pour elle. Ayant vu à la télévision l'appel déchirant de Yacinthe, Carboni se rend sur place en hélicoptère. Au même moment, les CRS prennent d'assaut les bâtiments afin de délivrer les religieuses, menacées par les enfants munis de haches et de bâtons. Carboni, Yacinthe, Aurélien, Sarah et Toto s'envolent vers un pays d'Océanie.

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
Scénario : Jean-Pierre Mocky
Dialogues : Jean-Pierre Mocky,André Ruellan
Société de production : Koala Films,La Sept Cinéma,R. Films
Producteur délégué : François Ravard
Distributeur d'origine : Forum Distribution
Directeur de la photographie : Marcel Combes
Ingénieur du son : Bernard Rochut
Compositeur de la musique : Hubert Rostaing
Décorateur : Alain Cordonnier
Monteur : Jean-Pierre Mocky
Tournage : France -Hyères, Var / Paris
Durée : 83 minutes

DISTRIBUTION
Laura Martel (Sarah)
Jean-Pierre Mocky (Aurélien Brada)
Sophie Moyse (Yacinthe Jacob-Fontaine)
Louise Boisvert (Catherine Morange)
Luc Delhumeau (Graton, le directeur de l'orphelinat)
Jean Abeillé (le client de l'hôtel)
Jean-Pierre Clami (commissaire Franquette)
Michel Francini (le chef des CRS)
Guillaume Gateau (Riri)
Chadik Hniki (Lulu)
Antoine Mayor (homme au putois)
Véronique Revel (Nini)
Jean-Claude Romer (le satyre aux ballons)
Hélène Roussel (Blanche)
Baiker Saoud (Dédé)
Tolsty (Carboni)
Charles Varel (Loupic)
Dominique Zardi (le journaliste)

EXPLOITATION
Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris) 14246
Nombre de salles de sortie (Paris) 16
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris) 4
Nombre d'entrée première semaine (Paris) 9442

AUTOUR DU FILM
Pour ce film, Jean-Pierre Mocky retrouva André Ruellan, avec lequel il avait travaillé à l'adaptation de L'IBIS ROUGE (1975) et du ROI DES BRICOLEURS (1977). Après plusieurs films joués par des comédiens célèbres, Mocky voulut faire une oeuvre pour et avec des enfants, sans "star " : la petite Laura Martel (choisie pour sa ressemblance avec Shirley Temple)fut choisie parmi 400 fillettes. Louise Boisvert, actrice canadienne, fil ses débuts en France avec ce film. Mocky voulut avec DIVINE ENFANT rendre hommage à la bande dessinée de Harold Gray - Annie l'orpheline ", adaptée au cinéma par John Huston (1982).

CRITIQUES

Mon avis
Divine enfant, Mocky pour tous, aussi sympathique soit-il ne convainc pas tout à fait. Le scénario souffre de quelques imperfections et s'essouffle vers la fin. Mocky a toujours aimé les enfants, ici le personnage qu'il interprète , un ancien pilote de formule 1 Aurélien Brada (un peu perturbé depuis un grave accident sur les circuits) s'attache à une petite orpheline échappée de l'orphelinat "Le Nid" (dixit dans le film "l'établissement pour enfants aux parents non-vivants") avec son chien Toto. Les péripéties et aventures qui connaîtront sont un peu poussives mais contiennent leur lot de tendresse et émotion. Les habituels du Mocky circus sont un peu moins présents ici : Jean Abeillé ne fait que passer en client de l'hôtel, Antoine Mayor joue le rôle d'un homme qui vit avec des putois et garde en permanence une épingle à linge sur le nez !
La petite Laura Martel est vraiment adorable et touchante, c'est le gros point fort du film. Par la suite, elle a continuée à tourner surtout dans des téléfims ("Une femme d'honneur" , "Joésphine ange gardien, etc.)
Il manque au film de grands acteurs pour sublimer un peu l'histoire qui si elle s'adresse aux enfants contient aussi quelques charges dirigées contre les soi disant généreux donateurs d'un orphelinat qui passent leur temps à festoyer et mener grand train alors qu'ils pourraient consacrer toutes ces dépenses à donner plus aux enfants.
Mocky sera plus inspiré avec "Robin des mers" autre film dont les héros sont des enfants.

Autres critiques

"Rien ne change. Mocky reste toujours le provocateur viellissant que l'on aime bien. Ses films eux deviennent des brouillons de plus en plus bâclés."
Pierre Murat - Télérama

"La mise en scène est baclée et le scénario manque de consistance. Malgré cela, on retrouve le ton Mocky au mieux de sa forme, toujours prêt à brocarder les gens bien intentionnés et les tenants de l'ordre établi. Certaines scènes sont particulièrement réjouissantes, telles les interventions du commissaire Franquette ou l'orchestre de bonnes soeurs. Enfin Mocky ajoute ici un "plus" : la tendresse. Et son personnage de vieil adolescent un peu fêlé, ainsi que sa "divine enfant" sont sympathiques et touchants."
Claude Bouniq-Mercier - Guide des films Jean Tulard

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