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RESUME
Alors que les députés sont en pleine session, le député-maire de Nouarchak y emmène trois naturistes du camp, qui a permis le développement hôtelier et industriel de sa ville. Walter Arbeit, militant de la nudité et de la nourriture naturelle, par ailleurs père dévoué de (bientôt) dix enfants, va recevoir, grâce à lui, la Légion d'Honneur, que lui remet en petite pompe Tutti Frutti. En fait, le député Dugland la lui a payée plus de 20 000 F. Cependant, la (presque) perpétuelle candidate aux Présidentielles, Henriette Brulard, l'employée de banque gauchiste bien connue, se dispute dans les tribunes de l'Assemblée avec Octave Leroi, royaliste louche. En fait, c'est lui qui dirige le trafic de médailles, en lien avec son beau-frère le ministre Marius Agnello, avec qui il partage la jeune Olympe. Arbeit, scandalisé, se confie à Kayser, le photographe zélé toujours à portée d'oreilles, et à Henriette, qui brûle d'en appeler au peuple. Quant à Leroi, il est bien décidé à ne pas se laisser faire! Et chacun de s'agiter, de fouiner et de comploter. Les coups fourrés s'accumulent. Mais manifestement le vrai pouvoir veille, lui, dans l'ombre et ramène toute cette agitation à sa vraie dimension. Et pourtant, Arbeit et Henriette n'auront pas hésité à investir l'Assemblée et à haranguer les députés, du haut de la tribune, ou cramponnés, tel Tarzan, à une corde!
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
Scénario : Jean-Pierre Mocky,Patrick Rambaud
Société de production : Cinemax (Paris),Koala Films, S.G.G.C. - Société Générale de Gestion Cinématographique
Producteur délégué : André Djaoui
Directeur de production : Patrick Delauneux
Distributeur d'origine : Bac Films
Directeur de la photographie: Marcel Combes
Ingénieur du son : Jack Jullian,Bernard Rochut
Compositeur de la musique : Gabriel Yared
Décorateur : Jean-Michel Hugon
Assistant-réalisateur : Reynald Calcagni,Richard Debuisne
Monteur : Jean-Pierre Mocky
Tournage : France - Paris
Genre : Comédie
Durée : 1:28:00
Sortie France : 08 Juin 1988

DISTRIBUTION
Michel Blanc (Walter Arbeit)
Jean Poiret (Octave Leroi)
Jacqueline Maillan (Henriette Brulard)
Darry Cowl (Kayser)
Roland Blanche (Marius Agnello)
Youri Radionow
Jean Abeillé (Plumet, le marchand de médailles)
Baaron (Marabout)
Josiane Balasko (la journaliste)
Jean Benguigui (Marcel)
Jean-Pierre Clami (Delapine)
Vadim Cotlenko
Luc Delhumeau (Aimé Dugland)
Michel Francini (Colonel Raoul Dugommier)
Dominique Goursolle
Bernadette Lafont (Mme Dugland)
Lisa Livane
Isabelle Mergault (Fernande)
Sophie Moyse (Olympe)
François Toumarkine (Tutti-Frutti)
Julien Verdier (le grand conseiller)
Martine Visciano
Anne Zamberlan (Mme Tutti-Frutti)
Dominique Zardi (Fricasset)
Antoine Mayor (Un naturiste)

AUTOUR DU FILM

- EXPLOITATION
Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris) 78052
Nombre de salles de sortie (Paris) 45
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris) 7
Nombre d'entrée première semaine (Paris) 44937

UNE NUIT A L'ASSEMBLÉE NATIONALE - dont le titre fait référence aux Marx Brothers - est sorti entre les deux tours des élections législatives, le tournage ayant eu lieu début 1988 au fort de Si-Cyr (séquence du camp et de la réunion royaliste) et au Studio de Neuilly (scènes de l'Assemblée), Jean-Pierre Mocky n'ayant pas pu tourner sur place..

- Avant la sortie du film le 8 juin 1988, une projection à huit clos fut organisée par le distributeur Jean Labadie (Bac films) pour les journalistes politiques sans que Mocky en soit au courant. L'Elysée craignait que le film ait une incidence sur le taux de participation électoral au deuxième tour des Législatives, le taux des abstentionistes étant déjà élevé 32 % au soir du premier tour. Suite à cela, Mocky se fâcha avec Bac films et UGC, ce qui lui ferma la porte de beaucoup de salles. Mocky accusa la presse d'être muselée, la publicité fut suprimée, le film fut retiré de l'affiche dès la deuxième semaine. Pour Mocky, "Une nuit à l'assemblée" mit un coup d'arrêt à sa carrière commerciale, il ne rencontra plus le succès et les critiques rendirent moins compte de ses films. Il est clair que dans sa filmographie il y a un avant et un après "Une nuit à l'assemblée" où il est devenu tricard dans la profession.

CRITIQUES

Mon avis

Le film maudit dans la carrière de Mocky avec un sujet houleux et une sortie en salles sabordée entre les deux tours de l'élection présidentielle. "Une nuit à l'assemblée nationale" a changé le cours de la carrière de Mocky, qui deviendra plus underground par la suite et mis à l'écart des grands circuits de distribution. Si l'on examine de plus près la qualité du film, même s'il ne figure pas parmi les réussites de son auteur, il comporte malgré tout quelques bons moments.
Il est vrai que le casting composé d'acteurs de renom, rompus à l'univers de Mocky, le budget conséquent alloué, le sujet (la dénonciation d'un trafic de légions d'honneur sur fond de séances d'assemblée nationale) pouvait laisser espérer mieux. La mayonnaise ne prend pas tout à fait, les effets tombent parfois à plat, les dialogues ne sont pas aussi savoureux que dans d'autres comédies Mockyennes. Quant aux acteurs, ils s'acquittent de leur tâche sans réelle conviction cette fois-ci, parfois avec un peu de gêne (il faut voir Jean Poiret dans le camp naturiste devant un Michel Blanc tout nu, avec du persil dans le nez). Ce dernier, en écologiste naturiste, s'en donne à coeur joie se balladant à poil tout le long du film. Le personnage de Jacqueline Maillan est entièrement calqué sur Arlette Laguillier, encore un rôle à contre-emploi comme souvent Mocky aime à habiller ces acteurs, pour que chez lui on les voit différemment.
Mocky s'est plaint à juste raison du mauvais traitement accordé au film et à la cabale politico-médiatique qu'il a subi, mais si l'on s'en tient au seul plan de la réussite artistique, il faut reconnaître qu'il a fait beaucoup mieux avant et par la suite dans sa longue et belle carrière.

Autres critiques

"Toute cette pagaille se voudrait joyeuse et féroce. Mais les répliques tombent à plat et les numéros d'acteurs sont très pâles."
Bernard Génin - Télérama

"Au départ, les intentions de Jean-Pierre Mocky sont louables, (encore que son anarchisme soit ici souvent déplaisant). Mais à l'arrivée, ce jeu de guignol est sinistre : réalisation bâclée, lourdeur des dialogues, acteurs absents... Un film à oublier."
Claude Bouniq-Mercier - Guide des films Jean Tulard

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VIDEOS


Extrait du tournage


Générique

PHOTOS