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RESUME

Le film raconte l'histoire d'un monsieur d'un certain âge, SDF distingué, qui devient le mentor d'une jeune fille de 20 ans. Il va s'intéresser à elle et l'empêcher de faire des bêtises, notamment d'épouser un imbécile. Il va essayer de changer sa vie en la rendant plus belle à la manière d'un ange gardien.

Homme distingué, ancien PDG dont l’entreprise a fait faillitte, Ludovic se retrouve SDF. Alors qu’il arpente les rues, il surprend la conversation d’une jeune fille, Annette, avec son fiancé, un macho antipathique. Pour l’arracher au destin fâcheux qui l’attend, Ludovic entre en contact avec elle, lui procure un travail grâce à ses anciennes relations. Se conduisant à son égard comme un véritable ange gardien, il lui trouve même un mari idéal…

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Jean-Pierre MOCKY
Scénario
: Jean-Pierre MOCKY, André RUELLAN
Directeur de la photographie
: Jean-Paul SERGENT
1er assistant opérateur
: Michel GALLOIS
Ingénieur du Son : Francis BONFANTI
Assistant son
: Antoine ROUSSEAU
1er assistant réalisateur
: Antoine DELELIS
Assistant
: Kevin PEYROMAURE
Régisseur : Fabrice COLSON
Mixage :
Benoît Gargonne, Nicolas D'Halluin
Chef machiniste
: Julien MOINE
Chef électricien : Pascal ROSE
Maquilleuse
: Sihame Chérif-Zaoui
Musique : Vladimir COSMA
Chef monteur : Jean-Pierre MOCKY
Assistant monteur : Antoine DELELIS
Production : Mocky Delicious Products
Tournage : du 13/09 au 26/09/11
Lieux de tournages : Paris, Vincennes (chalet du lac de Saint-Mandé), Yerres, région parisienne.
Durée : 1H23
Genre : Comédie
Avant-première : 25/11/12 Festival de Belfort
Date de sortie : 10/04/2013 dans 3 salles parisiennes UGC Orient-Express (Salle 3), Gaumont Champs-Élysées Ambassade (Salle 10) et Le Desperado (Salle 1)

DISTRIBUTION

Jean-Pierre MOCKY (Ludovic)
Solène HEBERT
(Annette)
Clovis FOUIN
(Christian)
Simon COUTRET
(Alexandre)
Marina MONMIREL
(Caroline)
Freddy BOURNANE
(Joe la limace)
Pamela RAVASSARD
(Dame au landeau)
Jean ABEILLE
(M. Béchamin)
Cyrille DOBBELS
(Huissier)
Alain KRUGER
(Banquier)
Noëlle LEIRIS
(La blonde)
Fabrice COLSON
(Le gros)    
Gildas LECOQ
(Le gérant de l'hôtel)
Pascal LAGRANDEUR
(Le serveur du lac)
Christian CHAUVAUD
(Claverie)
Christophe BIER
(L'employé des annonces)
Marie-Philomène NGA
(Krishna)
Michel VANIGLIA
(Le SDF à la guitare)
Cédric TUFFIER
(Le grand SDF)         
Michel STOBAC
(Le petit SDF)
Guillaume DELAUNAY
(Le géant du vestiaire)
Catherine BERRIANE
(La dame du vestiaire)     
Emmanuel NAKACH
(Le fromager du supermarché)
Yvonne BERNARD
(Le petit homme du parc)
Sarah BENSOUSSAN
(La dame du parc)
Frédéric BURET
(Le serveur à la Truite Bleue)
Alain SCHLOSBERG
(Fripier)
David BLANC
(L'organisateur de la soirée)
Olivier DEFROCOURT
(Inspecteur C&A)
Catherine VAN HECKE
(Gisèle)
Olivier HEMON
(Docteur)     
Joelle HELARY
(La dame au chien)    
Nathan Agüero
(Le gosse mendiant)
Jess LIAUDIN
(Le bonimenteur)
Jean Michel MOULHAC
(Le gérant de véranda)
Noel SIMSOLO
(Mr Troublot)
Patrick DIWEN
(Le type de la véranda)
Aude ROMAN
(La jeune femme du manoir)
Dominique BOISSEL
(Le notaire)    
Serge BOS
(Le prêtre)
Alain VETTESE
(Le père d'Annette)
Michel FRERET-ROY
(Le bijoutier)
José EXPOSITO
(Gardien de prison)    
Martin DELAVENNE
(Gardien de prison)
Antoine DELELIS
(Le type de la mongolfière)    
Raphael SHEER
(Le caméléon)
IDRISS
Lionel LAGET
Anksa KARA
Daphnée LECERF
Bettina KOX
Pierre CASADEI

AUTOUR DU FILM

- Retour aux sources
La petite ville de Yerres (en Essonne), Jean-Pierre Mocky la connait bien. En 1966, il avait déjà tourné Les Compagnons de la Marguerite là-bas, accompagné de Claude Rich, Francis Blanche et Michel Serrault.

- Entente musicale
Depuis leur première collaboration en 1992 pour Ville à vendre, le chef d'orchestre roumain Vladimir Cosma a composé la musique de près de douze films de Jean-Pierre Mocky. 

- Mocky et Bournane
Dans le rôle de Joe la Limace, on retrouve le visage si particulier de Freddy Bournane, un des comédiens fétiches de Jean-Pierre Mocky depuis de nombreuses années. En dix ans, les deux compères ont tourné plus de dix long métrages ensemble.

- Présentation du film par JP MOCKY : « Vous connaissez My Fair Lady et l’histoire de Pygmalion? Moi, je raconte l’histoire d’un vieil homme, ruiné par son entreprise et devenu SDF, qui surprend la conversation d’un jeune couple de fiancés et qui décide d’intervenir dans la vie de la jeune fille. Je suis le mentor, celui qui la guide, la conseille; une sorte de professeur, de directeur de conscience… J’ai fait un film féministe, optimiste, qui montre qu’elles peuvent changer de vie, bousculer les choses. C’est aussi une sorte d'étude sociologique, les sans-abri ne sont pas des mendiants, vivre sans rien est une forme de liberté. Et mourir dans un couloir d'hôpital ou mourir dans la rue, c'est pareil. »

- Article du Parisien du 14/09/2011 Edition Val de Marne - Corinne Nèves

Le cinéaste, acteur et réalisateur atypique, Jean-Pierre Mocky, a entamé hier le tournage de son nouveau film baptisé « le Mentor ». Le chalet du lac de Saint-Mandé, puis Vincennes forment les premiers décors du long-métrage tourné, comme de coutume, sans grands moyens financiers et à vitesse grand V. La femme y est mise en avant.
« Moteur… allez moteur… bon, ça suffit, moteur maintenant… » C’est toujours avec un ton alerte et une belle énergie que le réalisateur atypique Jean-Pierre Mocky dirigeait son équipe, hier matin au sein du restaurant niché dans le bois de Vincennes. « J’ai eu la chance de rencontrer M. Mocky et je lui ai dit que je lui ouvrais mon établissement quand il voulait », explique Jean-Michel Moulhac, propriétaire des lieux et fan inconditionnel du réalisateur. Hier, le patron jouait son propre rôle dans une scène de fête d’anniversaire, comme on s’en doute, un peu spéciale.
Sur les lieux, Mocky était partout à la fois. Devant et derrière la caméra, l’œil sur l’écran de contrôle et tout proche des comédiens et figurants. « Pour moi, c’est un honneur d’être là; qu’importe la rémunération ou non », assure l’un d’eux. Guy, venu de Dreux (Eure-et-Loir) pour une figuration furtive, a eu une belle surprise après avoir demandé une dédicace à Mocky. « Antoine, trouve-lui un petit rôle », lance le maestro à son premier assistant. Guy jubile!
Le temps d’une petite pause, Mocky raconte : « Vous connaissez My Fair Lady et l’histoire de Pygmalion? Moi, je raconte l’histoire d’un vieil homme, ruiné par son entreprise et devenu SDF, qui surprend la conversation d’un jeune couple de fiancés et qui décide d’intervenir dans la vie de la jeune fille. Je suis le mentor, celui qui la guide, la conseille; une sorte de professeur, de directeur de conscience… »
Il recherche des figurants
La jeune fille, Annette, est interprétée par Solène Hébert, comédienne de 20 ans. « Je connaissais Mocky de réputation, je ne savais pas à quoi m’attendre. Finalement, cela se passe très bien, nous avons un bon feeling. »
Si la jeune femme est l’héroïne de l’histoire, à travers elle, c’est la femme d’aujourd’hui qui est mise en avant : « Oui, j’ai fait un film féministe, optimiste, qui montre qu’elles peuvent changer de vie, bousculer les choses. » Honoré en 2010 aux Rencontres internationales du cinéma de Vincennes avec un prix spécial Henri-Langlois pour l’ensemble de sa filmographie, Jean-Pierre Mocky tournera cette semaine dans la médiathèque, la mairie et chez un Vincennois. Il recherche d’ailleurs des figurants… Les intéressés peuvent contacter dès maintenant Kevin au 07.77.07.24.79.

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- Article sur le site de la ville de Yerres

Ça tourne ! à la propriété Caillebotte
Le parc Caillebotte a été étonnamment animé vendredi 16 septembre, dès 9h du matin.
En effet, une équipe de cinéma avait fait le déplacement à Yerres pour le tournage du dernier film de Jean-Pierre Mocky, acteur et réalisateur au caractère bien trempé.
Depuis le 14 septembre, le réalisateur (ci-contre, à Yerres) tourne son nouveau film, Le Mentor, en Ile-de-France. Après avoir posé sa caméra dans le Val-de-Marne (Vincennes), Jean-Pierre Mocky a souhaité tourner plusieurs scènes sur Yerres, dans le Casin et le Châlet du parc (restaurant), au sein de la propriété Caillebotte.
Tôt le matin, alors que comédiens, figurants et techniciens n'étaient pas tous arrivés, l'homme se prête à la confidence, assis dans l'un des salons du Casin. Entretien.

Parlez-nous de votre film, de l'histoire ?
Le rôle principal que j'interprète est un homme de 70 ans devenu SDF. Cet individu qui se retrouve seul, sans femme sans enfants ni domicile va rencontrer une jeune femme dans un café au moment où elle se fait embobiner par un technocrate. Cet homme va lui prouver que ce type est un imbécile et que le suivre serait une grossière erreur. Assis à ses côtés, il va s'occuper d'elle et lui proposer un travail grâce à ses relations. Il va aller jusqu'à lui trouver un mari et un métier. Ce type que j'incarne est un fantaisiste, un voleur, et elle est fascinée par cette vie étrange. Elle va partir avec lui en Amérique du sud. Elle apprécie cette liberté totale. Les rapports sont ceux d'un père et d'une fille, avec quelque chose d'incestueux.

Comment avez-vous choisi l'actrice principale (Solène Hebert) ?
Il me fallait une belle jeune fille avec un peu d'expérience de la vie. Quelqu'un qui a déjà vécu des aventures. Le personnage est un électron libre qui veut construire une vie normale. Dans le temps, quand je choisissais une jeune actrice, c'était soit Isabelle Adjani, soit Isabelle Hupert ou encore Vanessa Paradis. A 20 ans, elles étaient déjà des vedettes. Aujourd'hui, au même âge, elles ne sont plus connues, mis à part quelques-unes dans les séries télévisées. Mon problème était de trouver une inconnue. Nous avons passé des annonces et reçu 3.000 demandes. On en a convoqué une centaine. Sur les trois sélectionnées, on a choisi Solène, la plus jeune. Elle est fraîche et naturelle. On verra si le public l'adopte.

Quand sortira le film ?
En janvier, puis il sera diffusé à la télé.

Pourquoi avoir choisi d'axer l'histoire sur les sans-abris ?
C'est une première. J'ai voulu réaliser une sorte d'étude sociologique, montrer que ce ne sont pas des mendiants, que vivre sans rien est une forme de liberté. Et mourir dans un couloir d'hôpital ou mourir dans la rue, c'est pareil. Ces gens-là me font penser aux hommes qui plongent dans la Légion étrangère pour échapper à la justice.

Quand avez-vous commencé le tournage ?
Depuis avant hier (mercredi 14 septembre) dans le Val-de-Marne. On tournera jusque début octobre. C'est un film d'auteur, un film actuel sur la liberté des femmes.

Pourquoi avoir choisi Yerres pour tourner quelques scènes ? Quel lien vous unit à notre commune ?
J'ai déjà tourné ici. En 1966, on cherchait une mairie avec Claude Rich, Francis Blanche, Michel Serrault (...) pour le film Les Compagnons de la marguerite. Puis en 1991, nous avons tourné dans le parc, le Triton (centre aquatique qui n'existe plus) et au lycée. J'apprécie cette banlieue écolo, avec beaucoup de parcs. Yerres n'est pas une ville sinistre, ni une ville dortoir. Il y a une sorte de poésie caractérisée par le peintre et le parc.

Quels sont vos projets après Le Mentor ?
Colère, un téléfilm sur la lenteur des indemnisations lors des incidents du travail, diffusé sur France 2 l'an dernier avec Cristiana Réali, Michèle Bernier (...) a remporté un tel succès (4 millions de téléspectateurs) qu'on m'a demandé d'en tourner un autre. J'ai donc réalisé Calomnie, un film sur une agence qui crée de fausses rumeurs, avec une distribution extraordinaire. Mais avec l'affaire Strauss-Kahn, la télévision française a souhaité attendre la fin des élections.
D'autre part, je vais réaliser La Grande Boucle, un polar avec en toile de fond, le cyclisme, avec entre autres, Dominique Lavanant, Daniel Prévost et Charlotte Rampling. L'histoire porte sur le meurtre d'un type dans un bar, par l'un des dix habitués.

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Solène Hebert, 20 ans, originaire du Val d'Oise, "la nouvelle Brigitte Bardot" selon Jean-Pierre Mocky, répond à nos questions.

Quel est votre parcours ?
Titulaire d'un bac ES, j'ai fait le cours Florent pendant 1 an 1/2, et je suis depuis mars l'enseignement du studio-théâtre d'Asnières. Je vais tenter le Conservatoire tout en passant des castings. J'ai déjà joué dans la série télé La Nouvelle Maud (France 3).

Comment s'est passée la rencontre avec J.P. Mocky ?
La première rencontre puis les deux essais se sont bien passés. J'avais lu quelques articles sur le personnage, mais ils ne rendent pas exactement compte de sa personnalité. Tout le monde s'entend bien sur le tournage, mais comme personne ne l'écoute, il rouspète souvent et répète 15 fois "moteur"."

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PHOTOS

- Photos de la journée de tournage du 17/09/11

Un petit entrepôt appartenant à la SNCF à Bercy a servi de cadre à la scène du jour : un combat de boxe truqué auquel le personnage principal interprété par JP Mocky lui-même se livre face à un complice pour empocher l'argent des paris, son adversaire étant supposé se coucher. Sur un petit ring improvisé, l'équipe technique s'affaire pour tourner la scène d'ensemble (fin du combat) mais aussi l'entrée sur le ring, les gros plans sur le public pariant et encourageant les boxeurs mais aussi sur les deux boxeurs eux-même. C'est un grand moment de voir JP Mocky enfilant les gants et de distribuer quelques coups face à une de ses gueules habituelles fétiches Freddy Bournane !
L'arbitre bonimenteur du match est interprété par un vrai champion de free fight, très convaincant dans son rôle, qui est venu exprès d'Angleterre pour la cironstance.
L'actrice principale, la jeune et très belle Solène Hébert était aussi de la partie pour un plan où elle descend l'escalier surplombant le match de boxe et se montre perturbée par les clameurs du public et la brutalité du combat.
Enfin, un dernier plan censé se passer un mois plus tard est tourné où elle prend des nouvelles du personnage de JP Mocky auprès de son dernier adversaire. Au total pas de temps mort, un peu de retard dû à une panne d'électricité mais tous les plans sont dans la boite.

- Autres Photos de tournage

VIDEOS

 


Interview au journal télévisé de France 2 dans l'émission Télématin du 06/04/13


Mollo Naulleau - Chronique N° 35 sur le Mentor

CRITIQUES

Pas d'avis des journaux dits professionnels spécialisés (Première, Studio, Positif, Les cahiers) ou non (Le monde, Libération, Les inrocks, etc.) mis à part une excellente critique des Fiches du cinéma. Finalement, les spectateurs ou les internautes en parlent et leurs propos sont tout aussi intéressants, voire même plus, petit florilège :

"Jean-pierre Mocky se met en scène en vieux routard désabusé et livre une prestation émouvante. Probablement son film le plus humain et touchant. "
C.L. (article entier disponible dans Les Fiches du Cinéma n°2042, page 06)

Excellente criitique à lire sur le blog PHILITT:  http://philitt.wordpress.com/2013/04/27/mocky-le-mentor-du-cine-francais/

"Avec Le Mentor, Jean-Pierre Mocky a réalisé un film optimiste dans l'esprit des comédies américaines d'avant guerre. Il interprète lui-même le rôle du PDG de 70 ans devenu SDF, auprès d'une jeune inconnue, Solène Hebert, qui effectue ici des débuts prometteurs à l'écran."
A. M. in L'officiel des spectacles

"Avec Le Mentor, Jean-Pierre Mocky nous offre un très joli conte sentimental, avec de belles échappées burlesques.
Ludovic (Jean-Pierre Mocky) vient de se faire saisir tous ses biens. Il lui reste une petite mallette, qui contient quelques trucs d’un copain pilote, trois fois rien. Des amis, en a-t-il encore ? « Bien sûr », lui assure avec un grand sourire son ami banquier, assis derrière son bureau imposant, « tu peux me demander tout ce que tu veux, tu le sais bien, sauf de l’argent, évidemment… ». Sans complexe, l’ami riche lui souhaite bon vent en lui promettant de penser à lui souvent, sur son yacht ou entre deux petits fours. Il l’envierait presque, d’avoir à lutter pour sa survie à son âge !
Libéré de son argent, de son travail, de ses impôts, de ses soucis, Ludovic devient léger, facétieux. Il s’essaie avec maestria à l’art de la débrouille : chiper quelques babioles, dérober des croissants, déjeuner tranquillement dans les rayons d’un supermarché, tout cela semble soudain facile, presque naturel. Ludovic slalome avec élégance à la marge de cette société indifférente à presque tout.
Lui, indifférent, il ne l’est pas. Lorsqu’il rencontre une belle jeune fille, fiancée à un imbécile plein d’arrogance, Ludovic se soucie de son sort. Il faut l’empêcher d’épouser ce garçon ! Usant de mille ruses, mille stratagèmes (son acolyte, joué par Freddy Bournane, est excellent), Ludovic réussit peu à peu à faire rire la belle Annette (Solène Hebert, magnifique et lumineuse), à la surprendre. Séduit, troublé, il décide d’entrer dans un rôle de père, de mentor, et de faire le bonheur de la jeune fille. Dans l’immédiat, il s’agit de lui trouver un bon emploi et un futur mari, mieux que le précédent fiancé. Mais, des hommes vraiment intéressants, en trouve-t-on aussi facilement ?
Le Mentor est une très charmante fantaisie romantique, spirituelle et euphorisante. Réflexion spirituelle sur la société contemporaine, le film ne donne aucune leçon, mais privilégie les chemins de traverse, l’originalité et le rire."
Source : Olivia Leboyer in site http://toutelaculture.com/

"C'est devenu une blague à chaque fois. Le nouveau Mocky est un film cheap. Mocky et petit budget, c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet, ça va forcément ensemble. Mais le dernier artisan (dans le sens le plus noble du terme... celui qui vit de son art et bricole littéralement des films dans sa petite entreprise) du cinéma français est tenace et nous le prouve encore une fois.
donc oui, on pourrais rechigner sur le tournage un peu à la va-vite avec des acteurs en roue libre (mais comment faire autrement avec aussi peu de jours de tournage et un tel enchaînement... ils n'avaient qu'à être prêt eux!) ou sur la la photographie et la lumière... (mais qu'est-ce qu'on s'en fout finalement d'éclairer les acteurs comme des stars et de les shooter à leur avantage.... quel besoin ils ont d'être à leurs avantages, la vie c'est des gueules!)
Bref, on aime ou on aime pas le cinéma du sieur Mocky mais il faut reconnaître qu'il en a dans le calbute et ça fait du bien.
Le film? Un hymne à la vie (j'adore les expressions galvaudées), où Mocky apprend la vie à une jeune ingénue. C'est aussi à nous qu'il parle et nous apprend les choses. "
Source blog http://capitainearkham.over-blog.com/

"J’ai trouvé ce film pas mal. Le scénario est bien trouvé et bien écrit. Il y a pas mal d’humour. Le scénario est peut-être parfois un peu trop léger, dans le sens où les arnaques sont parfois présentées comme des choses trop « normales », mais bon, le film fonctionne quand même assez bien. La réalisation fonctionne assez bien. Quand aux acteurs, Jean-Pierre Mocky et Solène Hebert s’en sortent bien."
Source blog http://lechamoniard.centerblog.net

"Evidemment, la liste des reproches qu'on peut faire à ce film est longue. Mais il faut garder à l'esprit cette information : 75, 000 euros de budget, soit, à titre de comparaison, 1040 fois mois que le dernier Astérix (78 millions). Et pourtant, devant le Mentor, on ne s'emmerde pas. A bon entendeur..."
Critique postée par Tajine Moroz in http://www.senscritique.com

"Groland façon Mocky, pitoyable & jubilatoire à la fois."
Critique postée par HervJoachim in http://www.senscritique.com

 "Sans un sou mais avec des idées, Mocky est de retour. Il a bricolé encore une pépite entre foirage grandiose et blague anarchisante.
Cinquante ans de carrière et une envie toujours jeune de cinéma. Jean Pierre Mocky a bien des défauts mais il est l'exemple type de l'amoureux de cinéma. A n'importe quel prix. Pour pas cher si c'est possible!
Car, le bonhomme continue de tourner malgré des budgets ridicules.Coute que coute, il se donne les moyens de produire, écrire et réaliser ses pochades anarchistes et déroutantes. Car il est complétement largué, le gaillard!
Il considère peu la technique et ca dénote pas mal dans le Mentor où tout est approximatif. Ce qui dégage un certain charme désuet. Car Mocky y croit. Avec des trétaux, des bouts de ficelles, des amis, des débutants, il bricole toujours son style marginal mais sympathique.
Vieilli, abandonné par les stars de son époque, il reste un aboyeur de charme, qui fait dans Le Mentor, les yeux doux à une jeune inconnue (qui joue divinement mal). Il interprète un SDF qui se met en tête d'aider une petite ingénue à ne pas se tromper dans la vie.
Roublard, voleur, gouailleur, anarchiste, toujours un peu obsédé sexuel, le vieux monsieur ruse pour que sa muse trouve le bonheur. C'est un élan à la fois généreux et désespéré qui habite ce héros, double troublant de Mocky, toujours mis à la marge du système, farouchement indépendant, peu avare en bons mots mais financièrement limite!
A notre époque, le film est un ovni. Ce n'est pas très beau. C'est mal joué. L'histoire est plate. Pourtant Mocky dégage une étrange poésie et une fantaisie assez touchante à force d'être décalée dans une période où la perfection, la netteté et la beauté relève de l'obligation. Doigt d'honneur au bon goût et aux normes, son dernier nanar a notre sympathie même s'il faut se le farcir."
Source site http://www.etat-critique.com/