Dans la série MYSTER MOCKY PRESENTE
Episode 2 - CHANTAGE A DOMICILE
RESUME
Dan vit tranquillement chez lui, il n'a rien à se reprocher. Dan est la proie idéale d'un certain homme en noir, il compte le faire chanter sans preuves...
FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
Durée : 26 min
1 ere diffusion : 22/06/08 sur 13 ème Rue
Avec :
Laurent Gerra
Rufus
Henri Guybet
Jean Abeillé
CRITIQUES
Mon avis
Pas le meilleur des épisodes mais plutôt plaisant avec des acteurs qui s'amusent visiblement des personnages qu'ils ont à jouer. Rufus est impeccable en maitre-chanteur à trotinette, Laurent Gerra collectionne les nains de jardin et charge un peu son personnage de gentil beauf, habitant seul son pavillon de banlieue, divorcé, dirigeant une agence de location de voitures qui rapporte, faisant de lui la cible idéale. Henri Guybet en commissaire proche de la retraite est aussi très savoureux. L'histoire se laisse gentiment voir, le manque de moyens est flagrant, peu de décors mais Mocky sait aller à l'essentiel et prend un réel plaisir communicatif à filmer ces petites histoires au final inattendu. On retrouve Jean Abeillé dans le court rôle du voisin pittoresque avec son ciré et sa loupe à la recherche de fourmis. Mocky n'oublie pas de faire appel à ses gueules puisées dans son Mocky Circus dont Jean Abeillé et Dominique Zardi sont les plus fidèles et plus vieux représentants.
Autres critiques
"Dans les années 50, la série Alfred Hitchcock présente... fit les beaux jours de la télévision américaine. Le public raffolait de ces courts métrages policiers riches en humour noir, souvent inspirés par les nouvelles de la revue Alfred Hitchcocks Mystery Magazine et présentés (et, pour une vingtaine d'entre eux, réalisés) par « le maître du suspense ». L'original a fait l'objet d'une première copie française en 1988, Sueurs froides, avec Claude Chabrol en maître de cérémonie. En voici une deuxième, signée par le vétéran Jean-Pierre Mocky. Le réalisateur de L'Ibis rouge a sélectionné douze histoires du Hitchcock Magazine jamais adaptées à l'écran. Pour un résultat à l'image de son cinéma : foutraque, inégal, mais souvent plaisant. Après le calamiteux Lac, qui a inauguré la série dimanche dernier, Chantage à do micile se révèle un bon cru. Rufus est très drôle en maître-chanteur-tueur qui traque sa victime (Laurent Gerra) avec... une trottinette à deux coups. Et Henri Guybet s'amuse beaucoup à composer un commissaire obsédé par la retraite. Dommage que l'introduction de « Myster Mocky », en quarante-cinq secondes chrono, soit aussi bâclée... et incompréhensible : le texte fait référence à d'autres épisodes qui, mystère de la programmation, ne seront diffusés qu'en juillet...
SAMUEL DOUHAIRE - Télérama
PHOTOS
Episode 2 - CHANTAGE A DOMICILE
RESUME
Dan vit tranquillement chez lui, il n'a rien à se reprocher. Dan est la proie idéale d'un certain homme en noir, il compte le faire chanter sans preuves...
FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
Durée : 26 min
1 ere diffusion : 22/06/08 sur 13 ème Rue
Avec :
Laurent Gerra
Rufus
Henri Guybet
Jean Abeillé
CRITIQUES
Mon avis
Pas le meilleur des épisodes mais plutôt plaisant avec des acteurs qui s'amusent visiblement des personnages qu'ils ont à jouer. Rufus est impeccable en maitre-chanteur à trotinette, Laurent Gerra collectionne les nains de jardin et charge un peu son personnage de gentil beauf, habitant seul son pavillon de banlieue, divorcé, dirigeant une agence de location de voitures qui rapporte, faisant de lui la cible idéale. Henri Guybet en commissaire proche de la retraite est aussi très savoureux. L'histoire se laisse gentiment voir, le manque de moyens est flagrant, peu de décors mais Mocky sait aller à l'essentiel et prend un réel plaisir communicatif à filmer ces petites histoires au final inattendu. On retrouve Jean Abeillé dans le court rôle du voisin pittoresque avec son ciré et sa loupe à la recherche de fourmis. Mocky n'oublie pas de faire appel à ses gueules puisées dans son Mocky Circus dont Jean Abeillé et Dominique Zardi sont les plus fidèles et plus vieux représentants.
Autres critiques
"Dans les années 50, la série Alfred Hitchcock présente... fit les beaux jours de la télévision américaine. Le public raffolait de ces courts métrages policiers riches en humour noir, souvent inspirés par les nouvelles de la revue Alfred Hitchcocks Mystery Magazine et présentés (et, pour une vingtaine d'entre eux, réalisés) par « le maître du suspense ». L'original a fait l'objet d'une première copie française en 1988, Sueurs froides, avec Claude Chabrol en maître de cérémonie. En voici une deuxième, signée par le vétéran Jean-Pierre Mocky. Le réalisateur de L'Ibis rouge a sélectionné douze histoires du Hitchcock Magazine jamais adaptées à l'écran. Pour un résultat à l'image de son cinéma : foutraque, inégal, mais souvent plaisant. Après le calamiteux Lac, qui a inauguré la série dimanche dernier, Chantage à do micile se révèle un bon cru. Rufus est très drôle en maître-chanteur-tueur qui traque sa victime (Laurent Gerra) avec... une trottinette à deux coups. Et Henri Guybet s'amuse beaucoup à composer un commissaire obsédé par la retraite. Dommage que l'introduction de « Myster Mocky », en quarante-cinq secondes chrono, soit aussi bâclée... et incompréhensible : le texte fait référence à d'autres épisodes qui, mystère de la programmation, ne seront diffusés qu'en juillet...
SAMUEL DOUHAIRE - Télérama
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