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RESUME

Martin vit à Paris avec Claire. Leur relation est dans une impasse. Lorsqu’il perd sa mère, restée en Californie, Martin doit retourner dans la ville de son enfance pour s'occuper des formalités liées à son héritage. Arrivé à Los Angeles, il retrouve Linda, une amie de la famille, qui le mène jusqu'à l'appartement de sa mère, dans un quartier qu’il a bien connu lorsqu’il vivait avec elle. Des images de son enfance refont alors surface, et le troublent. Incapable d'affronter cette épreuve, il fuit vers Tijuana où il s’égare sur les traces de Lola, une jeune femme mexicaine qu’il a connue jadis, et qui a depuis occupé une place importante dans la vie de sa mère. Il la retrouve à l'Americano, un club dans lequel elle danse tous les soirs… Mais pour faire son deuil, Martin va devoir revisiter son passé.

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Mathieu Demy
Scénario : Mathieu Demy
Image : Georges Lechaptois
Montage : Jean-Baptiste Morin
Chef décorateur : Arnaud Roth
Premier assistant décorateur : Caroline BRETON
Ensemblier
: Gaelle GUITARD
Accessoiriste plateau : Julien POITOU-WEBER
Chef constructeur : Jerome TARBY
Chef peintre : Cali BERTHET
Première assistante décoratrice pour les décors mexicains : Paola Cortés
Première assistante décoratrice pour les décors américains : Danielle Osborne
Création des costumes : Rosalie Varda
Son : Jean-Luc Audy
Tournage : 15 nov 2010 - 28 Janvier 2011 (Paris, Tijuana, Los Angeles)
Sortie : 30 Novembre 2011

DISTRIBUTION

Chiara Mastroianni
Jean-Pierre Mocky
Fabio Zenoni
Geraldine Chaplin

Salma Hayek
Carlos Bardem
Mathieu Demy
André Wilms

AUTOUR DU FILM

- Pour ce premier long métrage co produit par Arte, Mathieu Demy raconte la relation de sa propre famille au cinéma, en réinventant et prolongeant la vie de Martin, le rôle qu’il interprétait dans Documenteur d’Agnès Varda lorsqu’il était enfant et qu’ils habitaient à Los Angeles.

- La Région des Pays de la Loire a soutenu la production de ce film à hauteur de 35 000 €. Cette aide s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 20ème anniversaire de la mort de Jacques Demy. En effet, par la question de la filiation qui traverse ce film, Mathieu Demy propose une œuvre personnelle qui fait écho à celle de son père, cinéaste majeur originaire des Pays de la Loire et ayant largement marqué, par ses films, la région.

- Produit par Ciné-Tamaris et Les Films de l'Autre, Americano a bénéficié d’un budget de 2,61 M€ incluant une coproduction d’Arte France Cinéma et des préachats de Canal+ et Ciné+. Bac Films qui assurera la distribution française le 30 novembre pilote les ventes internationales.

- Article AFP (07/01/11)

A Noirmoutier, l'ombre du père plane sur le premier film de Mathieu Demy
De Alexandra TURCAT (AFP)
NOIRMOUTIER (Vendée) — Sous le ciel plombé et pluvieux de janvier à Noirmoutier, l'acteur Mathieu Demy, 38 ans, boucle son premier film, une "fiction très personnelle" sur laquelle plane l'ombre d'illustres pères à commencer par celle du sien, Jacques Demy.
Dans ce film, "Americano", un homme, Martin, vient de perdre sa mère et part chercher son souvenir sur les lieux de son enfance, au Mexique et à Los Angeles; mais ce matin là, tout sur le tournage semble plutôt ramener au lien paternel.
Tandis que Martin (incarné par Mathieu Demy) est à l'autre bout du monde, c'est son père, joué par Jean-Pierre Mocky (un ami de Jacques Demy), qui doit se charger d'enterrer la mère à Noirmoutier, qui est aussi le lieu de villégiature de la famille Demy.
"C'était important que ce soit quelqu'un d'associé à une image de réalisateur qui joue le père de mon personnage", souligne Mathieu Demy.
L'inconvénient c'est que Jean-Pierre Mocky, avec à son actif plus d'une soixantaine de films, n'a pas l'habitude de se taire sur un tournage: "il me conseille d'aller plus vite", reconnaît pudiquement Mathieu Demy.
En fait, Mocky, 77 ans, ne tient pas en place en attendant le traditionnel "Moteur!", qu'il finit même par lancer lui-même, mi-amusé, mi-excédé, pour tenter d'accélerer, en vain, les choses.
"Mathieu est très méticuleux, il a peur de se tromper, il refait beaucoup de prises... Moi je tourne plus vite que lui: lui, il a huit semaines de tournage, moi, je tourne en quinze, vingt jours...", analyse-t-il. "Mais c'est bien comme ça".
Jacques Demy était-il comme ça sur les tournages? "Ah non, mon père ne râlait pas du tout comme ça, il était différent", répond tout de suite le fils du réalisateur des Demoiselles de Rochefort ou Lola.
"Mathieu descend plus de son père que de sa mère (Agnés Varda, ndlr), il est doux comme un poète...", estime de son côté Mocky.
Mais en dépit des différences de caractère, d'âge, au milieu de l'effervescence du plan qui se prépare avec, comme accessoire principal un corbillard break des années 60, une complicité affectueuse ressort quand le jeune réalisateur boutonne la veste de son illustre acteur en disant: "Fermez votre manteau, il fait froid".
Silencieuse mais souriante, un autre illustre "enfant de", Chiara Mastroianni, dont le père Marcello a disparu en 1996, vient prendre place aux côtés de Jean-Pierre Mocky à l'avant du corbillard, en pouffant des sorties ininterrompues de son chauffeur, qui peste que, "si ça continue, on ne pourra même pas la manger, cette entrecôte".
Outre Atlantique, Géraldine Chaplin a aussi participé au tournage: trois enfants de "géants" du cinéma se sont retrouvés dans ce film en forme de road-movie sur le deuil du parent, de l'enfance.
"Pour qui est ce corbillard?" demande une journaliste, "Pas pour moi en tout cas!", répond Jean-Pierre Mocky, qui prend le volant du fourgon mortuaire, et klaxonne d'impatience.
"Si c'était moi, ce serait déjà terminé, ce film".
Copyright © 2011 AFP

- Article OUEST FRANCE (07/01/11)
Dans les rues désertes du centre de Barbâtre, hier, on ne voyait que lui. Un vieux corbillard Mercedes noir, « pas piqué des hannetons », savoure Mathieu Demy. Le réalisateur et acteur - fils de feu Jacques Demy et d'Agnès Varda - est venu poser ses caméras et son équipe de tournage à l'entrée de l'île de Noirmoutier pour les besoins d'un long-métrage. Son premier. « Ça nécessite plus de préparation, plus de travail, plus de temps, mais l'histoire est tellement personnelle que j'ai abordé ça naturellement. »
La suite de « Documenteur »
Le film, lui, s'appelle Americano. Demy en a immortalisé les premières séquences dès 2008. Après Los Angeles et Tijuana, où il a travaillé avec Géraldine Chaplin et Carlos Bardem (le frère de Javier), le voici en Vendée, pour seulement deux jours. « C'est un film qui parle de souvenirs. Je suis revenu sur les lieux de ma propre enfance. Il y a la Californie, très présente, et il y a aussi Noirmoutier. C'est une fiction qui est largement nourrie d'éléments réels de ma vie. C'est une histoire très personnelle. »
L'histoire se veut la suite de Documenteur, le long-métrage d'Agnès Varda - lui aussi autobiographique - réalisé au début des années 80 et dans lequel Mathieu, âgé de 9 ans, jouait l'un de ses premiers rôles majeurs. « Je reprends le rôle de Martin, que j'avais déjà joué à l'époque. »
Une petite partie du casting a fait le déplacement en Vendée, sur cette île familière où vit encore sa mère. « Ce qu'on y tourne représente une toute petite partie du film ; il s'agit du dénouement. C'est ici que se résout en partie l'histoire. » Il y aura donc probablement un corbillard avant le générique de fin. Celui-là même qui a mobilisé toutes les attentions, hier, avant même de démarrer.
Mocky au volant
Le véhicule a finalement pétaradé en fin de matinée, piloté par l'intenable Jean-Pierre Mocky, accompagné d'une charmante passagère nommée Chiara Mastroianni, dans les rues de Barbâtre. Le premier, âgé de 77 ans et plus connu comme réalisateur, paraît très en forme, discute, marmonne, commente. Elle, très effacée et concentrée, ne dira pas un mot.
Les deux acteurs - « des amis », confirme Demy - jouent leurs scènes dans des endroits clés de l'île, notamment au passage du Gois et dans le « très joli cimetière marin de l'Herbaudière », sous un ciel idéalement grisâtre et pluvieux. Après Noirmoutier, Mathieu Demy sera prêt de la fin de l'aventure. « Il reste trois semaines de tournage à Paris. »
La date de sortie, elle, n'est pas encore connue.
Benoît GUÉRIN.

LIENS

- Extrait du dossier de presse (entretien avec Mathieu Demy)

- Entretien avec Mathieu Demy sur Culturopoing

CRITIQUES

"Demy signe en effet une chronique teintée d'une nostalgie émouvante dans les pas d'un jeune homme (qu'il incarne lui-même) partant pour Los Angeles organiser les funérailles de sa mère, tout juste décédée et dont il s'était éloigné depuis des années. Ce voyage dans la ville de son enfance va lui permettre, non sans douleur, de faire le deuil de sa mère mais aussi du personnage - froid et distant - qu'il s'est construit au fil des années. Et ce à travers différentes rencontres dont celle d'une Mexicaine (Salma Hayek, épatante) meilleure amie de sa mère qui a dû fuir L.A. pour retourner dans son pays. Celle-ci s'appelle Lola, un nom cher au père de Mathieu et elle danse aussi - quoi qu'un peu plus dénudée qu'Anouk Aimée - dans un cabaret. Ce n'est en rien un hasard ! Americano est une déclaration d'amour et un prolongement subtil de l'oeuvre de Jacques Demy et Agnès Varda. Les images montrant Mathieu jeune qui parsèment ce long métrage sont même issus de Documenteur, un film tourné par sa mère à Los Angeles en 1981. C'est beau de voir un enfant de si grands cinéastes à aucun moment écrasé par le poids de l'héritage. Car Demy fils a son ton à lui, fait d'humour triste et d'un sens artistique sûr qu'on retrouve dans une superbe lumière très Los Angeles des seventies composée par George Lechaptois, le choix d'une B.O. joliment décliné des thèmes de Georges Delerue et un casting sortant des sentiers battus (Jean- Pierre Mocky, Geraldine Chaplin...). A ne pas rater."
Thierry Chèze (L' express.fr) - 36e Festival International du film de Toronto.

"On connaissait l'acteur, le voici réalisateur: Mathieu Demy, a présenté à Toronto son premier long-métrage, Americano, dans lequel joue Salma Hayek.
Le scénario: Martin, qui surnage dans une trentaine entre deux eaux, apprend par un coup de fil la mort de sa mère, à Los Angeles, au moment où il hésite à devenir père.
C'est le film d'un enfant de la balle, d'un fou de cinéma qui allume les souvenirs, multiplie les oeillades au spectateur et se filme au volant d'une Ford Mustang rouge sur les routes de Californie, filant sur fond de couchant saturé de néons.
«Bien sûr j'assume les clichés: quitte à rouler en décapotable à LA...!», sourit-il. «Je voulais faire un film de cinéma (il insiste sur le mot), qui mêle la fiction aux souvenirs d'enfance. C'est un film aussi fictionnel que personnel», précise-t-il.
Quand il a surmonté sa peur de l'avion, Martin-Mathieu se rend en Californie liquider ce qui reste du quotidien maternel dont il ne connait pas grand chose à vrai dire. Son premier geste, d'une rare violence, est de vider les placards et jeter tout ce fourbi à la rue.
C'est ainsi qu'il tombe sur l'histoire de Lola (Salma Hayek), petite Mexicaine très proche d'Emilie, qu'il va débusquer dans un sombre bordel de Tijuana, repère de gueux et de bandits à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.
Voilà pour la fiction. Il recycle aussi les images de Documenteur, le faux documentaire que la mère de Mathieu Demy, Agnès Varda, cinéaste de la Nouvelle Vague, avait réalisé en 1981. Comme s'il reprenait à son compte, à 30 ans de distance, une forme de correspondance avec sa mère. Voilà pour la part d'intimité.
«C'est un film sur le deuil - quand ça arrive on ne sait pas du tout comment on va se comporter. C'est aussi un hommage à la relation filiale», résume Mathieu Demy qui indique avoir «beaucoup pensé» à son père Jacques, le réalisateur des Demoiselles de Rochefort disparu en 1990.
C'est ainsi qu'il a filmé en pellicule, comme autrefois, afin de préserver ce grain particulier du film et s'est régalé aussi à bidouiller les focales, les mains plongées avec délice dans la tambouille technique du cinéma: «J'adore ça, je suis d'ailleurs un grand lecteur de notices et je peux en parler des heures», jure-t-il.
Le reste, c'est son affaire de producteur et de réalisateur: tourner à Los Angeles et Tijuana pour les extérieurs malgré un microbudget de 2,6 millions d'euros et s'assurer la présence de trois actrices magnifiques.
Chiara Mastroianni, autre fille de, de la même génération, joue sa compagne. Quant à Salma Hayek et Geraldine Chaplin, il est allé les pêcher avec son scénario sous le bras et s'avoue le premier surpris de leur accord.
«C'est rassurant, ça montre que le cinéma est encore une affaire de conviction, plus que de connexion: on raconte une histoire et quand tout le monde adhère au projet, ça fonctionne»."
Nextliberation.

Critique sur foxart4.blogspot.com

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