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RESUME

Frédéric Dard, l'auteur prolifique et truculent de la célèbre collection des San Antonio, s'est éteint en juin 2000 dans sa belle demeure du canton de Fribourg. Pour marquer cet anniversaire, son gendre Guy Carlier lui rend hommage et fait redécouvrir cet écorché vif, inventeur de centaines de mots, à l'aide de nombreuses et riches archives. Ses proches comme sa fille Joséphine, dont le kidnapping en Suisse avait profondément marqué Dard, témoignent de leur attachement éternel à l'homme et à son oeuvre. Humour, provocation, sexe, mais aussi tendresse et humanisme jalonnent ce documentaire.

« Ce documentaire propose des archives inédites et part à la rencontre de témoins qui furent ses intimes, parmi lesquels Jean Pierre Mocky, Jérôme Garcin, Jacques Attali, Antoine de Caunes, Robert Hossein ou encore Guy Savoy. A l’issue de ce voyage initiatique sur les lieux de vie de l’écrivain, Guy Carlier dresse un portrait complexe et bouleversant de l’auteur aux 25O millions d’exemplaires vendus. »

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Jean-Pierre Devillers
Ecrit par Guy Carlier et Rachel Kahn (France, 2010)
Genre : Documentaire
Durée: 55 mn

CRITIQUES

« Je suis un frileux de l'âme », se définit Frédéric Dard (1921-2000), dans un des nombreux extraits d'archives dont se nourrit ce documentaire. On serait bien en peine de dire avec précision de quelle maladie cette frilosité est le symptôme, mais c'est elle - cette fragilité, cette faillibilité, cette incertitude - que cherche et parvient à approcher ce film, coécrit par Guy Carlier, beau-fils posthume de l'écrivain dont il a épousé la fille, Joséphine Dard, en 2006.
Ce lien personnel, trop présent peut-être, trop appuyé, gâte d'ailleurs quelque peu les premiers instants du documentaire, excessivement teintés de sentimentalisme familial. Mais la sensation heureusement se dissipe, au fur et à mesure que prennent la parole Antoine de Caunes, Jean-Pierre Mocky, Jérôme Garcin... chacun à sa façon intime de l'homme que fut Frédéric Dard, jouisseur, rabelaisien autant qu'anxieux, et tous admirateurs de l'univers, de l'écriture du romancier aux 275 millions d'exemplaires vendus, la majorité d'entre eux sous le pseudonyme de San Antonio. A leurs commentaires aussi vifs qu'éclairants s'ajoutent des archives soigneusement choisies, le tout bénéficiant d'une mise en forme sans temps mort.
Nathalie Crom - Télérama