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RESUME

Si vous voulez de l'avancement, pourquoi tuer votre patron ?

Histoire d'un pauvre type qui veut sauver son patron d'un accident fictif pour se faire bien voir de lui. Mais ça tourne mal, justement !

Tom travaille depuis 10 ans dans une usine. Son patron le décore de la croix du mérite mais ne lui donne aucune promotion. Tom cherche un moyen de se faire apprécier par son patron. Après bien des tentatives de séduction, il a une idée : être le sauveur de son patron pour que celui-ci lui en soit reconnaissant et lui confie un poste important.
Avec la complicité de son frère, il monte un plan dans lequel il sera le sauveur de son patron. En effet, chaque jour, le patron traverse un carrefour dangereux. Le frère, au volant de sa voiture foncera sur le patron et Tom l’empêchera de se faire écraser. Malheureusement pour Tom, le plan échoue et le patron est tué…..

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
Lieu du tournage : Saumur/Tours
Dates de tournage : 1,2 et 3 novembre 2008
1ère diffusion : le 22 août 2009 sur 13ème Rue

DISTRIBUTION

Richard Anconina
Bernard Lecoq
Zinedine Soualem
Laurence Decaux (femme de Richard Anconina)



ANECDOTES

Tournage à Tours - (source La nouvelle république Dimanche 2 nov 2008) ce samedi matin de Toussaint au café du palais, place Jean-Jaurès et place Saint-Eloi pour la reconstitution d'un accident.

“ Moteur ! ”, répète Jean-Pierre Mocky, accoudé au Palais, place Jean-Jaurès. Richard Anconina et Bernard Lecoq entrent en scène. Ambiance…
Moteur, moteur ! s'agace Mocky. La petite foule de curieux et badauds s'agite devant la terrasse du café du Palais, place Jean-Jaurès, en ce samedi matin de Toussaint. Richard Anconina finit de signer des autographes, chausse ses lunettes noires et rentre dans son rôle avec la gueule de l'emploi qu'on lui connaît. « Je traverse l'axe ? OK ! », demande-t-il. Petite pause. Le temps d'expliquer qu'il joue pour la première fois à Tours, « une ville animée, où il y a des rues sympas », et voilà la vedette à nouveau tirée par le coude par ses admirateurs dont cette femme qui lui souffle : « Merci pour le bonheur que vous nous apportez ! » Les techniciens grognent, impatients. Mocky l'appelle poliment « monsieur » et l'invite à s'accouder au comptoir de la brasserie avec Bernard Lecoq, le père du feuilleton « Une Famille formidable », pour une autre scène : « Silence, on tourne ! » Au Palais, des consommateurs attablés sont priés de jouer les figurants, « sans regarder la caméra », naturellement. Jean-Pierre Mocky, crinière grise et bedaine rabelaisienne, multiplie les prises, une, deux, cinq, neuf fois la même ! Bernard Lecoq est aussi patient que parfait dans son rôle. Un portable sonne, le lave-vaisselle se met en route en cuisine ? « On recommence ! », dit Mocky. Le réalisateur s'adresse à une petite blonde qui joue les filles de joie : « Mais souriez donc, comme une pute ! » Puis il s'en prend à lui-même : « Celle-là, on la refait, c'est ma faute, je suis con comme la lune ! » Un technicien : « On ne veut pas entendre les papiers de bonbons ! » Mocky tourne ainsi douze courts-métrages de 26 minutes diffusés le dimanche sur la chaîne 13e Rue, sur le modèle des nouvelles inédites d'Hitchcock, dont cinq en Touraine, Saumurois, Bourgueil, Tours, Langeais, Saint-Michel-sur-Loire, même si le dossier (Centre Images) a été refusé en commission. Hier, Anconina et Lecoq tournaient dans «Sauvetage », l'histoire d'un pauvre type qui veut sauver son patron d'un accident fictif pour se faire bien voir de lui. Mais ça tourne mal, justement ! Quelle idée, il est vrai…
Olivier Pouvreau


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