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A partir du 15 juin 2008 et jusqu'au 31 août, 13ème Rue propose chaque dimanche à 20h00 à ses téléspectateurs un nouveau rendez-vous avec "Myster Mocky présente".

Au programme, 12 films de 26 minutes pour cette nouvelle série de films signés Jean-Pierre Mocky qui s’inspirent de la collection « Alfred Hitchcock présente ». A l’instar du maître du suspense, Jean-Pierre Mocky apparaît en préambule de chaque épisode pour planter le décor avec humour, noir de préférence.

Pour réaliser son projet, Jean-Pierre Mocky s’est entouré d’acteurs français renommés : Arielle Dombasle, Claude Brasseur, Jean-Hugues Anglade, Michel Piccoli, Laurent Gerra, Richard Bohringer, Michel Galabru, Micheline Presle, Didier Bourdon, Charles Berling, Lorant Deutsch, Régis Laspalès, Frédéric Diefenthal, Tom Novembre, Nathalie Vincent, Stanislas Mehrar, Aurélien Wiik, Bruno Putzulu, Dominique Pinon, Henry Guibet, Rufus …

LISTE DES EPISODES

Le casting

1 - Dans Le Lac (diffusion le 15 juin)

Avec Arielle Domsbale, Stanislas Merhar et Aurélien Wiik
Une banale histoire d’adultère va dégénérer en crimes en série, cette histoire finira au fond d’un lac.

2 - Chantage à Domicile (diffusion le 22 juin)
avec Laurent Gerra, Rufus et Henry Guibet
Dan vit tranquillement chez lui, il n’a rien à se reprocher. Dan est la proie idéale d’un certain homme en noir, il compte le faire chanter sans preuves.

3 - Le Farceur (diffusion le 29 juin)
avec Michel Galabru et Charles Berling
Brad aime à faire des farces à longueur de journée, mais un soir la farce devient mortelle.

4 - Le Diable en Embuscade (diffusion le 6 juillet)
avec Jean-Hugue Anglade et Bruno Putzulu
Un professeur amoureux de sa belle élève ? Normal ! Mais attention, à condition de ne pas lui faire de mal.

5 - L’énergumène (diffusion le 13 juillet)
avec Régis Laspalès
Brimé par sa femme, son patron, toute la société, Julien prend sa revanche. Mais il va le payer très cher

6 - Témoins de choix (diffusion le 20 juillet)
avec Lòrant Deutsch, Dominique Pinon et Nathalie Vincent
Comment de simples citoyens arrivent à se débarrasser avec astuce d’un vilain maître chanteur.

7 - Cellule Insonorisée (diffusion le 27 juillet)
avec Claude Brasseur
Un officier pour l’amour de sa fille devient un ripoux mais sa punition sera terrible.

8 - Morts sur commande (diffusion le 03 août)
avec Richard Bohringer et Jean-Pierre Mocky
Crebs est richissime, il pense qu’avec l’argent il est TOUT puissant, mais non, face à l’amour l’argent ne peut rien. Issue de l’histoire : La Mort

9 - Service Rendu (diffusion le 10 août)
avec Richard Bohringer
Ce policier de 50 ans a une vie sans femmes. Un jour il décide d’en trouver une. Pour son malheur.

10 - La Clinique Opale (diffusion le 17 août)
avec Didier Bourdon et Tom Novembre
Un détective privé se fait interner dans une clinique psychiatrique pour débusquer un criminel. Mais c’est lui qui devient la victime.

11 - Le Jour de l’exécution (diffusion le 24 août)
avec Michel Piccoli et Frédéric Diefenthal
Un procureur de la République fait condamner un accusé à la peine de mort. Mais attention, lui aussi finit sur l’échafaud.

12 - Un Eléphant dans un magasin de porcelaine (diffusion le 31 août)
avec Micheline Presle et Jean-Pierre Mocky
Des vieilles dames tombent amoureuses d’un enquêteur, mais ces dames sont capables du pire pour le séduire.

ARTICLES AUTOUR DES TOURNAGES

News Ouest France du 01/07/07

D'après un article d'Ouest France, nous avons des nouvelles ce ce tournage.

Pour sa première semaine de tournage, Jean-Pierre Mocky s'est installé, depuis vendredi 30 juin 2007, dans une cave à vins de Saumur : il va diriger, tour à tour Claude Brasseur, Jean-Hugues Anglade et (peut-être) Jean Reno, invités à camper le rôle principal de trois nouvelles d'Alfred Hitchcock. « Je n'aurais sûrement pas accepté de faire un feuilleton dans le genre « Plus belle la vie », dit Mocky. Les 40 films que je vais tourner sont des films pas cons : ce sont des histoires courtes et denses, avec une chute surprenante. Dans ces nouvelles, il y a de la violence, de l'hypocrisie, de l'espionnage industriel, de la folie, de l'oedipe... Enfin, tout ce que j'aime, quoi. » Mocky s'est laissé séduire par « l'écriture serrée » d'Hitchcock et, bien entendu, par son inimitable maestria en matière de suspens.
« Je vais diriger les plus grandes vedettes du cinéma français, dit-il avec gourmandise. Deneuve, Virginie Le Doyen, Brasseur, Nathalie Baye... Et je vais présenter chaque film avec la fille d'Hitchcock qui a accepté l'adaptation des nouvelles de son père au cinéma.Ça s'appellera : » Myster Mocky présent. »
Ouest-France - Edition du Dimanche 1 er Juillet 2007

- la "cellule empoisonnée" avec Claude Brasseur

- le "Diable en embuscade" avec Jean-Hugues Anglade

8 scènes ont été tournées dans les Caves Bouvet-Ladubay qui se sont transformées à cette occasion en commissariat, annexe de police, bureau du Préfet, discothèque, appartement...

News publiée le 30/07/07 par La Provence


JP MOcky doit aussi tourner dans la cité de la lavande qu'est Digne Les Bains deux autres films de 26 minutes dans le cadre de cette collection adaptée de nouvelles d'Alfred Hitchcock.
Le tournage devrait commencer dans le courant du mois de septembre. Ces deux films réuniront des acteurs tels que Marc Lavoine, Michel Blanc, Michel Galabru ou encore Frédéric Diefenthal.

News Ouest France du 11/10/07

Le réalisateur tourne une série inspirée d'Alfred Hitchcock présente à Saumur, Angers et Le Lion-d'Angers. Son rêve : y avoir son studio de cinéma.
« C'est fini pour ce soir. Demain, on démarre à 8 h 30. Compris ? ». Saumur, mardi soir. C'est la fin de la journée, et Jean-Pierre Mocky, 78 ans, termine un repérage dans une chambre d'hôtel, après une journée bien remplie : quatorze heures de tournage.
Le réalisateur, jean et blouson de cuir, fait une pause apéro. Il se tourne vers le président du conseil général, Christophe Béchu, venu lui annoncer que la collectivité allait voter, le 22 octobre, une aide de 100 000 € pour financer son projet : un remake à la française de la fameuse série Alfred Hitchcock présente qui s'appellera... Myster Mocky présente. « 100 000 € ? C'est bien, ça. Peu de gens croient en mes projets. C'est comme les patrons des grandes chaînes de télé. J'en ai connu un seul, Gouyou-Beauchamps, qui avait des couilles. Comme vous, M. Béchu. »

Éclats de rire dans l'assistance. Et voilà Bohringer qui surgit, chapeau noir vissé sur la tête. Tout le monde s'arrête pour l'écouter parler. Avec ses tripes. « Paris est une saloperie. Quand je vois la beauté de Saumur, je comprends beaucoup de décentralisations humaines. » Bohringer, 66 ans, a accepté de travailler avec le réalisateur qu'il considère « comme un créateur, pas un faiseur ». Discret sourire de celui qui a fait tourner Bourvil, Fernandel, Serrault, Carmet, Poiret, Francis Blanche...
Puis Mocky, 50 films à son actif - « deux de moins que Chabrol, on est en concurrence » - se met à vanter les mérites du département. « Je suis tombé sous le charme de l'Anjou. En venant aux Journées du livre et du vin, je cherchais un lieu de tournage pour ma série télé. Je l'ai trouvé ici. » Deux épisodes ont déjà été réalisés à Saumur, avec Claude Brasseur et Jean-Hugues Anglade.
D'autres seront tournés, la semaine prochaine, à Angers et au Lion-d'Angers, en plein Mondial. « Il aime bien se servir des événements locaux pour ses histoires », confie une assistante.
Direction la « cantine », où toute l'équipe se retrouve autour d'une table. Mocky le disponible parle encore aux journalistes.

Un coup de gueule au passage. Encore contre Paris. « Dans la capitale, comment voulez-vous trouver des studios de cinéma à des prix raisonnables ? Moi, j'aimerais m'installer par ici, en Anjou, pour tourner mes films. Je cherche un hangar de 6 mètres de haut, pas trop cher. » Le conseil général a peut-être des idées · On verra plus tard. En attendant, il se met à rêver tout haut : « J'aime bien Angers, il y a plein de choses à voir. Il faudrait tourner des tas de films ici... ».

Il est 22 h 30, et l'équipe de tournage traîne encore au restaurant. Inquiet en voyant l'heure tourner, Mocky se penche vers son épouse, Patricia, qui fut Miss France quand elle avait 16 ans. Et lui glisse au creux de l'oreille : « À quelle heure ils vont se rentrer ? Ils savent qu'on démarre à 8 h 30 ? ». Oui, ils savent. Alors ce grand bonhomme du cinéma tire sa révérence : « Messieurs, nous sommes vieux, on va se coucher ». Coupez !

News Ouest France du 12/10/07

' Myster ' Mocky se prend pour Hitchcock
Il a racheté 40 scénarios aux héritiers du ' maître ' : Jean-Pierre Mocky tourne en Anjou dix épisodes de la série Alfred Hitchcock présente.
Alfred Hitchcock présente. Beaucoup se souviennent de cette série inspirée de nouvelles sélectionnées par Hitchcock. Le réalisateur Jean-Pierre Mocky a décidé de reprendre le flambeau et d'adapter pour la télévision une quarantaine de scénarios choisis par le maître du suspens. Diffusés dès janvier sur la chaîne 13e rue, douze épisodes de 26 minutes, sous le titre Myster Mocky présente, mettront en scène entre autres, Richard Bohringer, Jean-Hugues Anglade, ou Claude Brasseur. Ils seront présentés en tandem par Mocky et Shirley Hitchcock, la petite fille du réalisateur anglais.
Drôle d'idée ? « En 1960, raconte Jean-Pierre Mocky, aujourd'hui âgé de 78 ans, j'étais allé voir Hitchcock en compagnie de François Truffaut qui était un grand admirateur du maître. Plus tard, j'ai décidé de racheter des scénarios qui n'ont jamais été tournés. »
Mocky avait commencé à tourner trois épisodes dans les années 1990, mais le projet a subitement avorté. « Un type s'est barré avec la caisse. » Cette fois-ci, il est bien décidé à aller jusqu'au bout. « Certains s'étonnent : ' Tiens, Mocky a eu Brasseur ? Il va avoir Dujardin, peut-être Belmondo et Delon ? ' Les acteurs viennent pour un petit cachet et sont contents d'avoir tourné avec moi. Après, ils vont le dire autour d'eux. » Pour rendre la série plus « internationale », le réalisateur aurait même contacté Hugh Grant qui lui aurait donné son accord.
La série est co-financée par Pathé vidéo, 13e rue et... le conseil général du Maine-et-Loire. « Ça me tue de voir que le département a des charmes et qu'il n'est pas connu », indique Christophe Béchu, le président de l'assemblée départementale. Toute la semaine, Mocky a tourné les trois premiers épisodes dans la région de Saumur en compagnie de Richard Bohringer. « Mocky ? questionne l'acteur. Ce n'est pas un faiseur, c'est un créateur. Il laisse une oeuvre derrière lui. Dans notre beau métier craquelé, fissuré, il n'apporte que du bonheur. Le jour où il disparaîtra, on perdra un artiste. »
Arnaud WAJDZIK.
Ouest-France

News Le Parisien du 14/10/07
Ils jouent Hitchcock pour Mocky
Saumur (Maine-et-Loire)
DE NOTRE CORRESPONDANT
« LA FRANCE profonde a des capacité scontraires à tout ce qu'on nous raconte. Paris est cannibale, c’est une tueuse imbécile. »
Du Mocky ? Non, du Bohringer. A la table du gîte d’étape où s’achève une journée de tournage, le réalisateur arrose les paroles de son ami comédien d’une gorgée de saumur. A 78 ans, l’inusable cinéaste le sait mieux que quiconque : sans cette France-là, pas sûr qu'il serait ici, dos à la Loire, à s’ouvrir de sa dernière fantaisie.
Car si Mocky est en Anjou, c’est pour y avoir trouvé les appuis nécessaires à un projet…télé. « Je fais du cinéma à la télé, pas de la télé », corrige l’intéressé, fusillant au passage les déboires récents des séries françaises, tel « l’Hôpital » sur TF 1.
Entre eux, le courant etait passé
13e Rue, qui lui a fait confiance, est épargnée. Sous le titre «Myster Mocky présente », le réalisateur y offrira, à partir de janvier, les premiers volets d'une série de quarante films courts inspirés de scénarios inédits d’Alfred Hitchcock, dont il possède les droits.
Au début des années 1960, il avait rencontré le maître du suspense en accompagnant François Truffaut à un colloque, à Los Angeles. Et, entre eux, le courant était passé. Après la mort d’Hitchcock, sa famille céda au Français les droits d’une cinquantaine de nouvelles inédites. « Dans les années 1990, j’ai tourné trois premiers épisodes : un avec Jean Poiret et Francis Blanche, le deuxième avec Jacqueline Maillan et Jean-Luc Bideau et le dernier avec Daniel Prévost. Mais le responsable de la compagnie d’assurances qui me soutenait est parti avec la caisse ! », s'amuse le cinéaste. Soutenu par 13e Rue et Pathé Vidéo,Mocky évoque la série lors des Journées du livre et du vin de Saumur, en mai. Banco. La maison qui organise l’événement, Bouvet-Ladubay, lui ouvre ses caves, son carnet d’adresses et les portes des élus locaux.
Contre la présence de ses paysages dans une dizaine de séries, le département de Maine-et-Loire signe un gros chèque. « Pour l’étrange, le mystère, c’est une région pour les films », glisse le réalisateur.
En juillet, il y a dirigé Claude Brasseur et Jean-Hugues Anglade. Après Richard Bohringer, il enchaîne avec Didier Bourdon et Dick Rivers. Pour la suite, il annonce Micheline Presle, Jean Dujardin, Nathalie Baye, Alain Delon, voire Jean-Paul Belmondo. « Quand on en aura fait une douzaine et que les acteurs seront contents, les plus récalcitrants viendront. » Dans l'espoir, peut-être, qu'une grande chaîne daigne à son tour y croire.
Yves Boiteau

VITRY LE MENSUEL - N°36 Novembre 2007
Début octobre Jean-Pierre Mocky et son équipe ont passé trois jours à Vitry pour tourner Un éléphant dans un magasin de porcelaine, un épisode d’une série de nouvelles d’Alfred Hitchcock adaptées par le réalisateur. Ambiance.

J’arrive en plein déjeuner.
Attablé au jardin, Jean-Pierre Mocky bavarde, tous les yeux sont rivés sur lui. Atmosphère plutôt détendue. Mais il n’a pas de temps à perdre. Repas et interview achevés, il se lève. On règle les lumières, les caméras, l’équipe se presse autour du Maître qui dispatche ses consignes, demande des nouvelles des acteurs des prochains tournages : “Et pour Sara Forestier ? Faut qu’elle soit là lundi”…Puis il monte se préparer, car pour ce tournage et celui-là uniquement, il joue, avec Micheline Presle notamment. “Dans les autres, c’est Reno, Dujardin, Delon, Berling, Galabru, etc.”, lance-t-il. Du beau monde pour cette série qui lui tient particulièrement à oeur : “C’est un projet important, car ce qu’on présente à la télé est déplorable ! J’estime que le public qui paie sa redevance a droit à un bon spectacle.
Mais le système télé consiste à faire des trucs nuls comme La Prophétie d’Avignon ou Les
Rois maudits. Avec d’autres réalisateurs, nous luttons contre ça pour essayer d’introduire à la télé des bonnes émissions.”
Le voilà ! Il fait son entrée, ou plutôt sa sortie de maison, en élégant costume trois pièces gris,
et borsalino de feutre chocolat. Obligation liée au métier, il a encore des mouchoirs en papier glissé dans le col de sa chemise. Pour éviter les tâches de fond de teint, CQFD ! Finalement, il ne semble pas si terrible qu’on le dit, le réalisateur dénonciateur des travers de notre société.
“Moteur !” s’égosille Mocky. “Avion !” répond une voix. Moment de solitude pour l’ingénieur du son qui s’est manifesté…Le passage d’un avion alors que l’on tourne en extérieur, ce sont des bruits parasites, mais le Maître n’est pas de cet avis. “On s’en fout de l’avion, allez !” Chassez le naturel, il revient au galop… “Tourne !” “15 sur 1 première !” “Action !”
LAËTITIA DI STEFANO

Article Infrarouge N°96 - nov 07.


Article Cine Live N°124 - Juin 2008.


 

Article Tele Star N°1654


"Jean-Pierre Mocky dans l'ombre d'Hitchcock
Jean-Pierre Mocky, grande gueule et écorché vif du cinéma français, s’installe sur 13ème Rue pour présenter une collection de 12 films qu’il a adaptés des nouvelles d’Alfred Hitchcock.
Claude Brasseur, Michel Galabru, Charles Berling, Lorànt Deutsch, Richard Bohringer, Michel Piccoli, Micheline Presle et bien d’autres acteurs prestigieux ont accepté la proposition de Jean-Pierre Mocky. Ils sont entrés dans la peau des personnages, hauts en couleur des nouvelles de Hitchcock que le réalisateur français (60 films) a adaptées pour la télé. Maître-chanteur, croque-mort, tueur à gages, détective privé…
Ils ont tous joué le grand jeu ! L’acteur, que fut Jean-Pierre Mocky à ses débuts, s’est même mis en scène dans Morts sur commande et Un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il y joue, dans l’ordre,un assassin et un inspecteur de police. Dans ces petites fictions de 26 minutes, tournées en HD, on retrouve le coup de patte du réalisateur.C’est habilement tourné, avec simplicité et efficacité et ces mini films sont interprétés par des “gueules”.
Quant à la musique, remarquable, elle est signée Vladimir Cosma et tient une dimension essentielle. Dans le lac, interprété par Arielle Dombasle, Stanislas Merhar et Aurélien Wiik, inaugure ce dimanche la collection.L’histoire ? Un adultère qui dégénére en crimes en série et se termine au fond d’un lac… Le 19 mars dernier, nous étions sur le tournage d’une scène clé de ce “polar”: celle où Hélène Stone (Arielle Dombasle) apprend que son mari lui est infidèle.Dans le décor très “grand siècle” du Domaine des Agneaux au Golfe d’Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), c’est en plein travail que nous découvrons l’équipe.
A première vue, ce que l’on aperçoit ressemble à un tournage classique. Il y a Jean-Pierre Mocky, 79 ans, vêtu de son éternel pull rouge tricoté main, un cigarillo aux lèvres, son assistant, les acteurs, les cameramen,le chef opérateur,la maquilleuse et la costumière… Deux différences de taille néanmoins : ça tourne en DV, vite, très vite. Les acteurs ne répètent ni ne s’échauffent avant les deux ou trois prises (au plus) et le show est plus derrière la caméra que devant !
Ne dérogeant pas à sa réputation de râleur, c’est un festival de provocations théâtrales et de mots d’oiseaux que Mocky nous offre ! A son équipe technique : «Alors, on tourne ? Qu’est ce que vous br…? Quelle bande de cons !» A propos d’Arielle Dombasle, qui passe soudain devant lui courtement vêtue, le ton change : «Qu’elle est belle ! Quel bonheur d’avoir une actrice. Dans tous ces films, je n’ai pratiquement que des mâles !» Et d’enchaîner : «Mais où est-ce qu’il est cet enc… de chef machino !»
Personne ne bronche devant le maître redouté mais, dixit acteurs et techniciens, Mocky est un homme drôle et attachant : «Monsieur Mocky a un langage parfois surprenant, confie la très distinguée Arielle Dombasle. Mais je trouve qu’il a l’art de déjouer les tensions. Il dit beaucoup de choses drôles, il détend l’atmosphère, il rend les situations les plus périlleuses, légères.En tout cas, je n’ai jamais tourné aussi vite !» Quant à l’équipe technique elle dit avoir passé des moments rocambolesques sur certains tournages, notamment avec l’humoriste Laurent Gerra,mais aussi Rufus, Richard Bohringer. Ensemble, ils se sont payés de bonnes tranches de rire !"
Isabelle Inglebert - Télécâble Sat Hebdo (vendredi 6 juin 2008)

"Une série de courts-métrages très noirs réalisés dans l'urgence par Jean-Pierre Mocky : un régal.
La vengeance se mange froid, mais le crime se réchauffe lentement. Les nouveaux forfaits de Jean-Pierre Mocky, ces nouvelles à suspense que diffuse 13ème Rue, ont commencé à mijoter au siècle dernier, et renouent avec un plaisir oublié, auquel le réalisateur a donné une forme moderne. Car la mort remonte à la plus haute Antiquité, et l'âge d'or de la nouvelle policière se situait dans les années 1950, quand les grands écrivains noirs américains alimentaient des revues légendaires et que Hitchcock distillait le venin de ses courts-métrages télévisés. « La jeunesse de Mocky a été hantée par ces sombres machinations où se révèlent l'art inventif et le côté sombre de la nature humaine. Sa première expérience dans le genre remonte à 1991, et la floraison de douze fleurs vénéneuses qu 'il nous donne enfin est l'aboutissement d'un cheminement complexe, si ce n'est tortueux », dit Jacques Bacelon, coscénariste, qui a accompagné le cinéaste pendant cette féconde gestation.
Cette année-là, Mocky décide enfin une maison de production à se lancer dans l'aventure de la nouvelle de cinéma en tournant trois sujets pilotes, sans savoir exactement si leur destin final sera le cinéma ou la télévision. Mais le producteur fait faillite, et les films ne sont pas montrés, sauf par Mocky lui-même dans sa salle, le Brady, dans le 10e arrondissement de Paris. Suffisamment pour confirmer l'intérêt public et artistique du genre. « Dans son cerveau toujours en effervescence, Mocky envisage dès lors une série, et des débouchés, raconte Bacelon. Ce genre, qui s'accommode de la rapidité et des petits budgets, lui convient à merveille. La difficulté a été de trouver les nouvelles, et d'en obtenir les droits, ce qui est en soi un vrai travail de détective : à l'image de William Irish, qui fut en littérature le génial maître du genre, les auteurs sont pour la plupart morts et les droits répartis entre des héritiers étrangers au milieu, peu motivés, et souvent introuvables. De plus, Mocky lui-même travaille - c'est calculé - dans le coup de tête et l'inorganisation, de sorte que nous avons souvent abandonné des histoires balisées au profit de nouveaux sujets. D'où l'étrangeté de ces films et, selon moi, leur saveur. La télévision d'aujourd'hui, y compris américaine, utilise des scénarios sur-vissés, très au point, mais qui finissent par se ressembler dans leur perfection même. Ici, les histoires sont parfaitement originales, et réservent d'énormes surprises, ce qui est le vrai bonheur du genre. »
Les comédiens ne s'y sont pas trompés. La série présente un nombre impressionnant de stars, charmées d'échapper aux lois du formatage : Micheline Presle, Arielle Dombasle, Piccoli, Brasseur, Anglade, Galabru, Putzulu, Berling, Rufus, Bohringer, Novembre, Deutsch, Bourdon, Laspalès et bien d'autres. « Ce qui est impressionnant, c'est que Mocky, qui n'est pas un perdreau de l'année, a trouvé l'énergie de tout faire : écriture, mise en scène, interprétation au besoin et, surtout, recherche du financement. »
Le crime conserve."
Alain Riou - Téléobs

CRITIQUES

"Cela donne douze épisodes de vingt-six minutes, au ton doux-amer, un brin cynique et désabusé. La collection est surtout servie par une distribution fameuse, avec des seconds rôles épatants, comme toujours chez Mocky."
TV Hebdo Le parisien

"Jamais en mal de nouveaux projets ni d'idées pour les concrétiser, Jean-Pierre Mocky a choisi la télévision et la chaîne 13ème RUE pour rendre hommage à Alfred Hitchcock. Les deux cinéastes se sont rencontrés au début des années I960 et Mocky est toujours resté en contact avec la famille du réalisateur de La Mort aux trousses, notamment avec sa fille, Patricia Hitchcock.
C'est d'ailleurs avec son approbation que Mocky s'est lancé en 2007 dans la réalisation de « Myster Mocky présente... » version française de la célèbre série « Alfred Hitchcock présente... » diffusée aux Etats-Unis sur CBS, à partir de 1955, puis dans le monde entier. A l'époque, l'idée du maître était de proposer des fictions courtes (26 minutes) tirées de nouvelles noires souvent grinçantes. De nombreux réalisateurs (Robert Altman, Sydney Pollack...) et d'acteurs de renom (John Cassavetes, Robert Redford) se sont prêtés au jeu.
Sur le même principe, Mocky a convié une vingtaine de figures du cinéma français - de Michel Piccoli à Micheline Presle en passant par Lorant Deutsch -pour ces douze épisodes tirés de nouvelles publiées dans « Hitchcock Magazine ». Début ce soir avec Dans le lac, qui réunit Arielle Dombasle et Stanislas Merhar dans un classique adultère.
Tournés en quelques jours, avec très peu de moyens financiers et des acteurs en roue libre, ces petits films ont le goût de l'improvisation et du bricolage. Un minimalisme foutraque, devenu au fil des ans la signature du réalisateur, et qui, ici, atteint des sommets. A tel point qu'un peu de temps et beaucoup d'indulgence sont nécessaires pour se laisser emporter par ces historiettes filmées à la sauvette. Mais avec Mocky, le charme finit toujours par opérer. La sincérité du réalisateur, présent en début et en fin d'épisode, et quelques beaux numéros d'acteurs (Jean-Hugues Anglade, Henri Guybet...) parviennent à donner à cette série une saveur particulière : celle des petits films de famille que l'on regarde d'un œil bienveillant."
Guillaume Fraissard - Le monde Tv & Radio

"Malgré son manque de moyens, Mocky retrouve sa verve « Mockyenne », avec humour noir, ton provo et acteurs en presque roue libre. C'est ludique, sympa comme tout et, surtout, ça a le goût sucré et l'odeur poivrée des petites comédies françaises popu des sixties/seventies où les acteurs semblaient vraiment s'amuser sur les tournages. Et au vu du casting impressionnant des autres courts à venir (Michel Galabru, Arielle Dombasle, Régis Laspalès, Charles Berling, Claude Brasseur, Michel Piccoli, Micheline Presle, Richard Bohringer...) l'atmosphère semble être au défoulement total avec, au passage, de petits hommages à Hitchcock. Et si la série marche, Mocky compte bien demander à tous les acteurs connus et disponibles de remettre le couvert avec lui. Nous, on soutient l'entreprise."
Christophe Lemaire - Brazil

VIDEOS

Bande annonce de la saison 1 de 12 court métrages

Courte interview à propos de la série

PHOTOS

 

Sur le tournage avec Claude Brasseur.


Sur le tournage avec Richard Bohringer.


Sur le tournage avec Richard Bohringer.
Copyright « OUEST FRANCE »/MARC OLLIVIER


Mocky Sur le tournage épisode "Un éléphant dans un magasin de porcelaine".


Mocky et Micheline Presle Sur le tournage épisode "Un éléphant dans un magasin de porcelaine".


Mocky et Michel Piccoli sur le tournage épisode "Le jour de l'exécution".


 
Mocky sur le tournage épisode "Le jour de l'exécution".


Mocky et Michel Piccoli sur le tournage épisode "Le jour de l'exécution".


Mocky et Régis Laspalès sur le tournage


Tom Novembre et Didier Bourdon sur le tournage