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RESUME
Pelepan se voit dans l'obligation d'"emprunter" une somme importante à l'immobilière Bertin dont il est l'un des plus sérieux collaborateurs. Avec le marseillais Migue et l'alsacien Schmidt, deux collègues de bureau de Toulouse, le roublard Pelepan décide d'apporter cet argent à Paris où ils doivent le remettre aux frères Robinhoude. Mais le hasard malicieux voudra qu'à partir de Limoges, les uns et les autres se trompent de train, créant ainsi de nombreuses situations autant cocasses que dramatiques. Après de nombreux chassé-croisés ferroviaires, le trio se retrouvera à Paris mais pas encore au bout de ses peines.


FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jean-Pierre Mocky
Scénario : Fernand Marzelle, Jean-Pierre Mocky sur une idée de lui-même
Adaptation : Jean-Pierre Mocky; Alain Moury
Dialogue : Marcel Aymé
Assistants réalisateurs : Luc Andrieux, Georges Sénéchal
Images : Jean Tournier
Opérateur : André Domage, assisté de Daniel Vogel et Michel Humeau
Son : Antoine Petitjean, assisté de Yves Dacquay
Musique : Bernard Keisslair
Chanson : "La bourse et la vie" chantée par Richard Anthony sur des paroles de Françoise Dorin, (éditions :Sreen Gems Columbia France et éditions Tutti)
Montage : Gabriel Rongier, assisté de Jeannette Kronegger
Décors : Rino Mondellini, assisté de Jacques Brizzio
Ensemblier : Roger Delsaux
Photographe de palteau : Jean-Louis Castelli
Régie générale : Suzanne Wiesenfeld, Michel Bonnay, assisté de André Odin
Production : Orsay Films, Société d'expansion du spectacle, Balzac Films (Paris)- Columbia Bavaria (Munich), Vides Cinematografica (Rome)
Distribution : Columbia Films
Directeur de production : Ludmilla Goulian, Paul Laffargue
Producteur associé : Claude Ganz
Tournage dans les studios Paris-Studios-Cinéma de Billancourt, Paris et Toulouse pour les extérieurs du 04 Octobre au 12 Novembre 1965* Pellicule 35mm, couleur par Eastmancolor
Durée : 90mn
Genre : Comédie
Première présentation le 27/04/1966

DISTRIBUTION
Fernandel : Charles Migue, collègue de bureau marseillais de Pelepan
Heinz Rühmann : Henry Schmidt, collègue de bureau alsacien de Pelepan
Jean Poiret : Lucien Pelepan, collaborateur de l'immobilière Bertin
André Gabriello : Pierre Robinhoude
Jean-Claude Remoleux : Paul Robinhoude et un chauffeur de camion
Pierre Gualdi : Jean Robinhoude
Jean Carmet : Le curé
Darry Cowl : Marquy
Michel Galabru : Maître Laprise, notaire
Roger Legris : Dumoulin, le pharmacien vannetais
Jacques Legras : Tapu
Marilu Tolo : Violette
Colette Teisseidre : Ursula
Simone Duhart : Madame le P.D.G
Marcel Perès : Le gardien de l'agence de Toulouse
Michel Lonsdale : Le conférencier au club des timides
Andrex : Le chef de convoi
Dominique Zardi : Un convoyeur
Philippe Castelli : Le maître fromager
Claude Pieplu : Un surveillant de l'agence de Paris
Rudy Lenoir : L'autre surveillant de l'agence de Paris
Henri Poirier : Un parieur
Claude Mansard : Un parieur
Raymond Jourdan : Unparieur
Christa Nell : Geneviève
Marise Martin : La femme à la valise
Léonce Corne : Un employé de la S.N.C.F
Pierre Durou : Un garçon de café
Gilbert Robin : Un voyageur
Françoise Arnaud : Une timide
Henri Attal : Le voyageur au chat
Edmond Ardisson : Le contrôleur de quai à Paris
Michel Duplaix : L'homme au ticket de quai
Gisèle Grimm : La secrétaire du notaire
Alexandre Randall : L'encaisseur
Jean-François Dupas : Le pêcheur
K. Vogelman : Le contrôleur ivre

AUTOUR DU FILM

- À l'origine, C'est Robert Lamoureux qui devait être associé à Fernandel mais la Columbia produisant le film décide de coproduire le film avec la Bavaria ; Robert Lamoureux fut donc remplacé par le grand comique allemand Heinz Rühmann (le Fernandel allemand vénéré par Hitler).

- LA BOURSE ET LA VIE et le seul film que Fernandel ait tourné avec Mocky. Il s'agit également de l'unique collaboration entre Mocky et Marcel Aymé (l'un des auteurs préférés du cinéaste), qui avait ardemment défendu UN COUPLE alors que ce film avait maille à partir avec la censure

- Anecdote de Mocky : " A la projection, Fernandel me dit : "C'est un bon film, je ne le comprends pas vraiment mais je suis content de l'avoir fait." Il me serre la main et je ne l'ai plus jamais revu."

BOX OFFICE

BOX OFFICE FRANCE : 625 313
BOX OFFICE PARIS 1ère exclusivité : 25 254
BOX OFFICE PARIS toutes exploitations : 77 518

CRITIQUES

Mon avis

Mocky méconnu, échec à sa sortie, considéré comme mineur et pourtant bonne comédie sympathique, plutôt réussie. Comédie où il est surtout question d’argent qui circule de Toulouse à Paris, où un caissier Migue (Fernandel) et un chef comptable alsacien Schmidt (Heinz Ruhmann, surnommé le comique d’Hitler, le fuhrer aimant ses films) sont chargés de convoyer des fonds destinés à être remis à un notaire parisien (savoureux Michel Galabru et son voulez-vous taire dès que l’on évoque devant lui l’illégalité de l’argent qu‘il reçoit).
Mocky a particulièrement soigné les rebondissements de l’intrigue, nombreux, et a multiplié les personnages et situations insolites à l’image des trois frères Robinhoude, chauves, habillés pareil en imper blanc et mangeant sans arrêt des dragées, ils sont à tomber par terre avec un Jean-Claude Rémoleux au sommet. Sans oublier de citer Michel Lonsdale en conférencier au club des timides, Jean Carmet en ecclésiastique un peu allumé, Darry Cowl, etc.
Il faut louer l’inventivité des situations, le meilleur exemple étant la séquence de la loterie dans la rue où il s’agit de parier sur la plaque d’immatriculation de la première voiture s’arrêtant au feu. L’intérêt du film est bien là dans ces digressions et accumulation de personnages et scènes un peu en marge de l’intrigue principale qui sans cela serait banale.
Fernandel est très bon, bien dirigé par Mocky, moins grimaçant que d’habitude, tout en sobriété, cela lui va bien et le change de son registre habituel. Mocky dira d’ailleurs dans « Cinéma 82 » (n°279, mars) : « Avec Fernandel, j’avais gommé toutes les grimaces, à tel point que, lorsque les exploitants ont vu le film, ils ont déclaré : ce n’est pas un Fernandel ».

Autres critiques

"On aurait pu intituler cela La Folle Vadrouille. De Toulouse à Montauban, de Montauban à Limoges, et de Limoges à Paris, en passant par Vannes, les personnages se croisent, se trouvent, s’égarent. Si Fernandel et son homologue allemand Heinz Ruhmann semblent un peu perdus, c’est parce qu’ils ne sont pas au courant des filouteries de Jean Poiret, parfaitement à l’aise dans l’humour noir voulu par Mocky. La fin du film est parfaitement immorale."
Jacques siclier - Télérama.

"Sous la forme d'un course poursuite effrénée et truffée de gags, un bon Mocky qui permet à Fernandel et Poiret de nous livrer de sacrés compositions dont ils avaient le secret."
Philippe Ross - Télé 7 jours.

"Capable du meilleur comme du pire, ce Mocky là était plutôt bien inspiré. Il disposait en outre de dialogues signés Marcel Aymé et d’une distribution de choix dominée par Fernandel, Jean Poiret et la star allemande Heinz Rühmann."
Pascal Mérigeau - Téléobs

"Une farce grinçante, soutenue par une brochette d'acteurs comiques confirmés."
Téléstar

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AFFICHES




Affiche allemande

VIDEOS


Générique avec une chanson de Richard Anthony: "La bourse et la vie" musique de Bernard Kesslair, paroles de Françoise Dorin.




Reportage sur le tournage du film "La bourse et la vie" avec interview de Fernandel et Heinz Ruhmann

PHOTOS

















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